Le Niger, pays parmi les plus pauvres du monde miné par les attaques jihadistes, choisira dimanche Mohamed Bazoum ou Mahamane Ousmane comme nouveau président, une première démocratique dans ce pays à l'histoire marquée par les coups d'Etat. Jamais le Niger n'a vu deux présidents élus se succéder depuis l'indépendance de la France en 1960.
"Passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu (...) sera ma plus belle réalisation", a déclaré le président sortant Mahamadou Issoufou, dont le retrait a été unanimement salué sur la scène internationale, de nombreux dirigeants d'Afrique de l'Ouest s'accrochant au pouvoir. Son successeur sera soit Bazoum, le fidèle lieutenant d'Issoufou, soit Ousmane, le premier président démocratiquement élu du Niger en 1993 qui cherche depuis sa chute trois ans plus tard à redevenir chef d'Etat. (AFP)
"Passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu (...) sera ma plus belle réalisation", a déclaré le président sortant Mahamadou Issoufou, dont le retrait a été unanimement salué sur la scène internationale, de nombreux dirigeants d'Afrique de l'Ouest s'accrochant au pouvoir. Son successeur sera soit Bazoum, le fidèle lieutenant d'Issoufou, soit Ousmane, le premier président démocratiquement élu du Niger en 1993 qui cherche depuis sa chute trois ans plus tard à redevenir chef d'Etat. (AFP)