Lors d'une conférence de presse ce mercredi 2 mars, Christiane Taubira a annoncé mettre un terme à sa campagne présidentielle, à la peine dans la récolte des parrainages.
Fin de partie. Christiane Taubira a annoncé ce mercredi 2 mars mettre fin à sa campagne présidentielle lors d'une conférence de presse.
« Je m'adresse à vous aujourd'hui pour mettre un terme à un inutile suspense. Malgré la très forte mobilisation avec ténacité et enthousiasme, des bénévoles, du collectif Taubira 2022, de la Primaire populaire, de mon équipe de campagne qui est exclusivement constituée de bénévoles, de quelques élus et malgré les promesses de nombreux élus qui ne se sont pas concrétisées, il est évident que nous ne réussirons pas à réunir les 500 parrainages exigés pour concourir à l'élection présidentielle », a-t-elle expliqué.
L'ex-ministre de 70 ans avait annoncé sa candidature le 15 janvier, elle était arrivée en tête de l'initiative citoyenne de la primaire populaire 15 jours plus tard, bien décidée à tenter de faire l'union à gauche, mais sans y parvenir. Tombée autour de 2% d'intentions de vote dans les sondages, elle n'avait recueilli mardi que 181 signatures d'élus, à trois jours de la date limite des dépôts des parrainages.
« Je pense que cette campagne sera fatale (au système des parrainages) et c'est une bonne nouvelle », a ajouté Christiane Taubira.
Les partis "n'en finissent pas d'agonir"
L'ex-Garde des Sceaux a également dénoncé les partis, qui "n'ont plus que leur capacité de nuisance".
"La marque de cette époque aussi, c'est l'état des partis qui n'en finissent pas d'agonir, qui sont boudés par leurs propres militants, délaissés par leur propre électorat », a-t-elle dénoncé.
"Nous sommes persuadés que les partis sont nécessaires à la démocratie, et pour ces raisons, nous allons faire en sorte que la démocratie puisse reposer sur des partis politiques, des forces politiques, où les citoyennes et les citoyens vont émerger de plus en plus massivement", a continué Christiane Taubira.
11 compétiteurs dans la course
La course à l'Elysée compte désormais 11 compétiteurs. Marine Le Pen et Éric Zemmour, qui étaient à la peine dans la récolte de leurs parrainages, ont finalement obtenu les 500 paraphes d'élus nécessaires pour se présenter.
Eric Zemmour comptait mardi 620 parrainages, Nicolas Dupont-Aignan 532, et Marine Le Pen 503. Ils rejoignent huit autres prétendants.
La candidate LR Valérie Pécresse caracole en tête avec 2.457 paraphes, suivie par le président Macron avec 1.785 parrainages, puis Anne Hidalgo (1.318), Jean-Luc Mélenchon (808), Yannick Jadot (669), Fabien Roussel (613), le député Jean Lassalle (602) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (568). (AFP)
Fin de partie. Christiane Taubira a annoncé ce mercredi 2 mars mettre fin à sa campagne présidentielle lors d'une conférence de presse.
« Je m'adresse à vous aujourd'hui pour mettre un terme à un inutile suspense. Malgré la très forte mobilisation avec ténacité et enthousiasme, des bénévoles, du collectif Taubira 2022, de la Primaire populaire, de mon équipe de campagne qui est exclusivement constituée de bénévoles, de quelques élus et malgré les promesses de nombreux élus qui ne se sont pas concrétisées, il est évident que nous ne réussirons pas à réunir les 500 parrainages exigés pour concourir à l'élection présidentielle », a-t-elle expliqué.
L'ex-ministre de 70 ans avait annoncé sa candidature le 15 janvier, elle était arrivée en tête de l'initiative citoyenne de la primaire populaire 15 jours plus tard, bien décidée à tenter de faire l'union à gauche, mais sans y parvenir. Tombée autour de 2% d'intentions de vote dans les sondages, elle n'avait recueilli mardi que 181 signatures d'élus, à trois jours de la date limite des dépôts des parrainages.
« Je pense que cette campagne sera fatale (au système des parrainages) et c'est une bonne nouvelle », a ajouté Christiane Taubira.
Les partis "n'en finissent pas d'agonir"
L'ex-Garde des Sceaux a également dénoncé les partis, qui "n'ont plus que leur capacité de nuisance".
"La marque de cette époque aussi, c'est l'état des partis qui n'en finissent pas d'agonir, qui sont boudés par leurs propres militants, délaissés par leur propre électorat », a-t-elle dénoncé.
"Nous sommes persuadés que les partis sont nécessaires à la démocratie, et pour ces raisons, nous allons faire en sorte que la démocratie puisse reposer sur des partis politiques, des forces politiques, où les citoyennes et les citoyens vont émerger de plus en plus massivement", a continué Christiane Taubira.
11 compétiteurs dans la course
La course à l'Elysée compte désormais 11 compétiteurs. Marine Le Pen et Éric Zemmour, qui étaient à la peine dans la récolte de leurs parrainages, ont finalement obtenu les 500 paraphes d'élus nécessaires pour se présenter.
Eric Zemmour comptait mardi 620 parrainages, Nicolas Dupont-Aignan 532, et Marine Le Pen 503. Ils rejoignent huit autres prétendants.
La candidate LR Valérie Pécresse caracole en tête avec 2.457 paraphes, suivie par le président Macron avec 1.785 parrainages, puis Anne Hidalgo (1.318), Jean-Luc Mélenchon (808), Yannick Jadot (669), Fabien Roussel (613), le député Jean Lassalle (602) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (568). (AFP)