A partir du lundi 28 mars et avec le début officiel de la campagne pour l'élection présidentielle, les règles changent pour les candidats. On vous explique en détail.
Temps de parole
En période électorale, en plus du "temps de parole", que les télés et radios doivent décompter, apparaît le "temps d'antenne", une notion uniquement utilisée pour la présidentielle.
Ce temps plus large comprend la parole du candidat et tout ce qu'il y a autour, comme la description par un journaliste d'un meeting par exemple.
Du 1er janvier au 27 mars, les médias ont dû respecter le "principe d'équité" du temps de parole et du temps d'antenne, selon le poids politique de chacun des candidats. Puis dès le 8 mars, date à laquelle les candidatures officielles ont été validées, ce "principe d'équité" a été renforcé par la mention de "conditions de programmation comparable".
L'Arcom (ex-CSA), le régulateur des médias, recommande ainsi que chaque candidat et ses soutiens aient accès aux quatre tranches horaires (matin, journée, soirée, nuit) de manière équitable. Ce qui permet d'éviter, par exemple, qu'une chaîne ne diffuse seulement la nuit des meetings d'un candidat avec lequel elle a peu d'affinité.
Envoi des professions de foi
Les professions de foi, ou propagande électorale, vont être envoyées aux électeurs avec l'argent public. Il s'agit généralement d'un texte au format papier qui est également disponible en ligne, auquel est joint le bulletin de vote correspondant.
En tout, ce sont 48 millions d'enveloppes envoyées pour chaque scrutin de l'élection présidentielle. Ce qui coûterait environ 64,5 millions d'euros d'après le journal La Croix.
Affichage des panneaux électoraux
Bureaux de vote, mairies ou établissements scolaires voire gymnases : chaque candidat va bénéficier d'un encart d'affichage égal à partir de lundi. 12 panneaux pour 12 candidats seront déployés pour y insérer des affiches de campagne.
D'après le site vie-publique.fr des emplacements supplémentaires peuvent aussi être choisis, mais leur nombre est limité en fonction de la démographie: cinq emplacements dans les communes des moins de 500 électeurs; dix dans celles comptant entre 201 et 5000 électeurs. Au-delà de cette population, le nombre d'emplacements doit être proportionnel. L'ordre d'affichage est tiré au sort par le Conseil constitutionnel.
Clips de campagne
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle (CNCCEP) va diffuser les clips de campagne de chaque candidat à la télévision sur les chaînes de service public uniquement.
Le coût de diffusion est prélevé sur les deniers publics. Les séquences doivent être diffusées "à des heures d'écoute significative, au besoin plusieurs fois par jour", indiquait la CNIL.
Temps de parole
En période électorale, en plus du "temps de parole", que les télés et radios doivent décompter, apparaît le "temps d'antenne", une notion uniquement utilisée pour la présidentielle.
Ce temps plus large comprend la parole du candidat et tout ce qu'il y a autour, comme la description par un journaliste d'un meeting par exemple.
Du 1er janvier au 27 mars, les médias ont dû respecter le "principe d'équité" du temps de parole et du temps d'antenne, selon le poids politique de chacun des candidats. Puis dès le 8 mars, date à laquelle les candidatures officielles ont été validées, ce "principe d'équité" a été renforcé par la mention de "conditions de programmation comparable".
L'Arcom (ex-CSA), le régulateur des médias, recommande ainsi que chaque candidat et ses soutiens aient accès aux quatre tranches horaires (matin, journée, soirée, nuit) de manière équitable. Ce qui permet d'éviter, par exemple, qu'une chaîne ne diffuse seulement la nuit des meetings d'un candidat avec lequel elle a peu d'affinité.
Envoi des professions de foi
Les professions de foi, ou propagande électorale, vont être envoyées aux électeurs avec l'argent public. Il s'agit généralement d'un texte au format papier qui est également disponible en ligne, auquel est joint le bulletin de vote correspondant.
En tout, ce sont 48 millions d'enveloppes envoyées pour chaque scrutin de l'élection présidentielle. Ce qui coûterait environ 64,5 millions d'euros d'après le journal La Croix.
Affichage des panneaux électoraux
Bureaux de vote, mairies ou établissements scolaires voire gymnases : chaque candidat va bénéficier d'un encart d'affichage égal à partir de lundi. 12 panneaux pour 12 candidats seront déployés pour y insérer des affiches de campagne.
D'après le site vie-publique.fr des emplacements supplémentaires peuvent aussi être choisis, mais leur nombre est limité en fonction de la démographie: cinq emplacements dans les communes des moins de 500 électeurs; dix dans celles comptant entre 201 et 5000 électeurs. Au-delà de cette population, le nombre d'emplacements doit être proportionnel. L'ordre d'affichage est tiré au sort par le Conseil constitutionnel.
Clips de campagne
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle (CNCCEP) va diffuser les clips de campagne de chaque candidat à la télévision sur les chaînes de service public uniquement.
Le coût de diffusion est prélevé sur les deniers publics. Les séquences doivent être diffusées "à des heures d'écoute significative, au besoin plusieurs fois par jour", indiquait la CNIL.