L’adresse solennelle à l’assemblée nationale et au Sénat réunis en Congrès, annoncée en début de semaine par les autorités ivoiriennes, était très attendue. Devant les parlementaires, le président Alassane Ouattara a décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle prévue en octobre prochain.
Après avoir entretenu l’incertitude sur ses intentions par rapport au scrutin à venir, le chef de l’Etat ivoirien finit donc par lâcher le morceau, sans doute las de devoir attendre ses principaux adversaires-détracteurs rester dans le flou sur leurs propres ambitions. Henri Konan Bédié, chef tout-puissant de l’historique Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et ex-allié dit laisser l’éventualité de sa candidature à l’appréciation des instances de son parti.
Cette perspective affirmée par Ouattara laisse la voie libre à ses principaux lieutenants dont le plus en vue pour la succession serait Amadou Gon Coulibaly, l’actuel premier ministre. Sauf accident cataclysmique, il devrait être le candidat unique de la coalition du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Fidèle de longue date, collaborateur précieux et dévoué, Amadou Gon Coulibaly se présente comme l’héritier de celui qui aura présidé aux destinés de la Côte d’Ivoire pendant deux ans et deux mandats dont un premier particulièrement ardu entamé au lendemain des événements sanglants de 2010-2011.
Interrogé en décembre dernier par le magazine «Jeune Afrique», le chef du gouvernement ivoirien avait lâché ce que l’on ne sait qu’aujourd’hui : «(…) Soyez assurés que le calendrier retenu permettra au candidat désigné, quel qu’il soit, de faire campagne et de l’emporter.» Le fils putatif était déjà dans les secrets du «dieu» Ouattara.
Après avoir entretenu l’incertitude sur ses intentions par rapport au scrutin à venir, le chef de l’Etat ivoirien finit donc par lâcher le morceau, sans doute las de devoir attendre ses principaux adversaires-détracteurs rester dans le flou sur leurs propres ambitions. Henri Konan Bédié, chef tout-puissant de l’historique Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et ex-allié dit laisser l’éventualité de sa candidature à l’appréciation des instances de son parti.
Cette perspective affirmée par Ouattara laisse la voie libre à ses principaux lieutenants dont le plus en vue pour la succession serait Amadou Gon Coulibaly, l’actuel premier ministre. Sauf accident cataclysmique, il devrait être le candidat unique de la coalition du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Fidèle de longue date, collaborateur précieux et dévoué, Amadou Gon Coulibaly se présente comme l’héritier de celui qui aura présidé aux destinés de la Côte d’Ivoire pendant deux ans et deux mandats dont un premier particulièrement ardu entamé au lendemain des événements sanglants de 2010-2011.
Interrogé en décembre dernier par le magazine «Jeune Afrique», le chef du gouvernement ivoirien avait lâché ce que l’on ne sait qu’aujourd’hui : «(…) Soyez assurés que le calendrier retenu permettra au candidat désigné, quel qu’il soit, de faire campagne et de l’emporter.» Le fils putatif était déjà dans les secrets du «dieu» Ouattara.