Une mission de quatre chefs d’Etat ouest-africains se rendra mardi dans la capitale de la Guinée, pays en pleine crise politique, quelques jours avant la tenue prévue d’un référendum contesté sur une nouvelle Constitution, ont confirmé des sources de la présidence ivoirienne.
Cette visite à Conakry avait été annoncée dimanche par des responsables guinéens, qui n’en avaient pas précisé le jour de la semaine.
La délégation sera composée des quatre chefs d’Etat du Ghana, de Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Niger.
La mission est mandatée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui avait déjà annulé une mission fin février.
La Guinée connait depuis mi-octobre des manifestations et des violences contre l’intention prêtée au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat fin 2020. Au moins 31 civils et un gendarme ont été tués depuis.
L’organisation d’un référendum sur une nouvelle Constitution, et son couplage avec des législatives reportées à plusieurs reprises, font partie du plan de M. Condé pour mener à bien son projet, accuse l’opposition.
Le pouvoir a reporté au dernier moment ces consultations initialement prévues le 1er mars, dans un contexte de fortes tensions et de critiques émanant de la communauté internationale.
M. Condé a depuis fixé à dimanche prochain la nouvelle date du référendum et des élections législatives. Les autorités guinéennes sont censées d’ici là nettoyer les listes électorales de près de 2,5 millions de noms, soit le tiers du fichier.
Une mission d’experts envoyée ces jours derniers en Guinée par la Cédéao a conclu que l’existence de ces électeurs ne pouvait être justifiée. (Avec AFP)
Cette visite à Conakry avait été annoncée dimanche par des responsables guinéens, qui n’en avaient pas précisé le jour de la semaine.
La délégation sera composée des quatre chefs d’Etat du Ghana, de Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Niger.
La mission est mandatée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui avait déjà annulé une mission fin février.
La Guinée connait depuis mi-octobre des manifestations et des violences contre l’intention prêtée au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat fin 2020. Au moins 31 civils et un gendarme ont été tués depuis.
L’organisation d’un référendum sur une nouvelle Constitution, et son couplage avec des législatives reportées à plusieurs reprises, font partie du plan de M. Condé pour mener à bien son projet, accuse l’opposition.
Le pouvoir a reporté au dernier moment ces consultations initialement prévues le 1er mars, dans un contexte de fortes tensions et de critiques émanant de la communauté internationale.
M. Condé a depuis fixé à dimanche prochain la nouvelle date du référendum et des élections législatives. Les autorités guinéennes sont censées d’ici là nettoyer les listes électorales de près de 2,5 millions de noms, soit le tiers du fichier.
Une mission d’experts envoyée ces jours derniers en Guinée par la Cédéao a conclu que l’existence de ces électeurs ne pouvait être justifiée. (Avec AFP)