La décision concerne Oriol Junqueras, Jordi Turull, Josep Rull et Jordi Sanchez, a annoncé la présidente socialiste de la chambre, Meritxell Batet, après avoir consulté les juristes de l'institution. Elle a précisé ensuite leur avoir demandé un nouveau rapport sur le seuil de majorité.
Car cette suspension pourrait avoir de lourdes conséquences politiques pour le chef du gouvernement socialiste sortant Pedro Sanchez, vainqueur des élections de fin avril mais sans majorité absolue.
Influence sur le vote d'investiture
Si le nombre de députés en fonction est réduit et le seuil de majorité absolue abaissé suite à cette suspension, la reconduction au pouvoir de Pedro Sanchez lors d'un vote d'investiture prévu a priori début juillet serait facilité car il n'aurait pas besoin de l'appui ou de l'abstention des séparatistes catalans.
En revanche, si les députés suspendus peuvent céder leur siège à leur suppléant, Pedro Sanchez aura de nouveau besoin de leur concours pour être investi.
Rébellion et malversation
Les quatre députés sont accusés de rébellion pour avoir organisé un référendum d'autodétermination en dépit de son interdiction par la justice, avant l'éphémère déclaration d'indépendance de la Catalogne en octobre 2017. Oriol Junqueras, Jordi Turull et Josep Rull sont de plus accusés de malversation pour avoir utilisé des fonds publics pour le faire.
Le sénateur catalan Raul Romeva, également accusé de rébellion et malversation, devrait lui aussi être suspendu par le sénat.
Ces élus en détention provisoire, une première en Espagne, étaient sortis brièvement de prison mardi pour prêter serment d'allégeance à la Constitution, sous les applaudissements de leurs partisans. Leurs voix avaient été rendues inaudibles par le vacarme des députés du parti d'extrême droite Vox tapant sur leur pupitre.
Leur procès s'est ouvert devant la Cour suprême en février, la sentence de la Cour est attendue à l'automne.
Candidat aux européennes
Oriol Junqueras, ancien vice-président du gouvernement régional catalan et chef du parti Gauche républicaine catalane (ERC), est également candidat aux élections européennes à la tête d'une liste qui comprend les indépendantistes basques de EH Bildu et les nationalistes galiciens.
Son grand rival Carles Puigdemont, ex-président du gouvernement catalan qui s'est établi en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires en Espagne, est lui aussi candidat aux européennes à la tête d'une liste d'indépendantistes catalans. Tous deux espèrent être élus députés européens pour pouvoir dénoncer au parlement européen l'Etat espagnol qu'il accusent de ne pas être démocratique. (ats/nxp)
Car cette suspension pourrait avoir de lourdes conséquences politiques pour le chef du gouvernement socialiste sortant Pedro Sanchez, vainqueur des élections de fin avril mais sans majorité absolue.
Influence sur le vote d'investiture
Si le nombre de députés en fonction est réduit et le seuil de majorité absolue abaissé suite à cette suspension, la reconduction au pouvoir de Pedro Sanchez lors d'un vote d'investiture prévu a priori début juillet serait facilité car il n'aurait pas besoin de l'appui ou de l'abstention des séparatistes catalans.
En revanche, si les députés suspendus peuvent céder leur siège à leur suppléant, Pedro Sanchez aura de nouveau besoin de leur concours pour être investi.
Rébellion et malversation
Les quatre députés sont accusés de rébellion pour avoir organisé un référendum d'autodétermination en dépit de son interdiction par la justice, avant l'éphémère déclaration d'indépendance de la Catalogne en octobre 2017. Oriol Junqueras, Jordi Turull et Josep Rull sont de plus accusés de malversation pour avoir utilisé des fonds publics pour le faire.
Le sénateur catalan Raul Romeva, également accusé de rébellion et malversation, devrait lui aussi être suspendu par le sénat.
Ces élus en détention provisoire, une première en Espagne, étaient sortis brièvement de prison mardi pour prêter serment d'allégeance à la Constitution, sous les applaudissements de leurs partisans. Leurs voix avaient été rendues inaudibles par le vacarme des députés du parti d'extrême droite Vox tapant sur leur pupitre.
Leur procès s'est ouvert devant la Cour suprême en février, la sentence de la Cour est attendue à l'automne.
Candidat aux européennes
Oriol Junqueras, ancien vice-président du gouvernement régional catalan et chef du parti Gauche républicaine catalane (ERC), est également candidat aux élections européennes à la tête d'une liste qui comprend les indépendantistes basques de EH Bildu et les nationalistes galiciens.
Son grand rival Carles Puigdemont, ex-président du gouvernement catalan qui s'est établi en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires en Espagne, est lui aussi candidat aux européennes à la tête d'une liste d'indépendantistes catalans. Tous deux espèrent être élus députés européens pour pouvoir dénoncer au parlement européen l'Etat espagnol qu'il accusent de ne pas être démocratique. (ats/nxp)