Quatre soldats ont été tués samedi, au lendemain de l’investiture du nouveau président Mohamed Bazoum, dans une double attaque «terroriste» dans le Sud-Est du Niger, frontalier du Nigeria, a annoncé dimanche le ministère de la Défense, un cinquième soldat étant porté disparu.
«Le 3 avril aux environs de 9 h 30, les positions militaires de N’Gagam et du PK5 dans le département de Diffa ont fait l’objet d’une attaque simultanée par des groupes armés terroristes venus d’un pays voisin, lourdement armés et à bord de dix-huit véhicules Toyota», selon le communiqué du ministère de la Défense lu à la radio publique.
«Le bilan est le suivant: côté ami quatre militaires décédés, un porté disparu, six blessés dont un grave, plusieurs matériels emportés» par les assaillants. «Plusieurs terroristes ont été neutralisés et leur matériel détruit par des frappes aériennes», selon le communiqué.
«La riposte spontanée et efficace»
Le ministère a salué «la riposte spontanée et efficace» des «renforts» militaires qui «ont permis de repousser les assaillants», assurant que «les opérations de ratissage se poursuivent dans les zones des opérations».
Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP, branche dissidente de Boko Haram) ont revendiqué de nombreuses attaques meurtrières depuis 2015 contre des cibles militaires et civiles dans la région de Diffa, riveraine du lac Tchad où les djihadistes ont établi des bases sur des îlots marécageux à la frontière entre le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun.
Mohamed Bazoum, le nouveau président du président du Niger élu en février dernier a été investi vendredi. Un des principaux défis du nouveau chef de l’État sera de juguler les attaques djihadistes, autant dans la région du lac Tchad que dans la zone des «trois frontières» Niger-Mali-Burkina, où des groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda sévissent.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l’année dans cette zone des trois frontières: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d’attaques contre des villages et des campements de l’ouest du Niger. (AFP)
«Le 3 avril aux environs de 9 h 30, les positions militaires de N’Gagam et du PK5 dans le département de Diffa ont fait l’objet d’une attaque simultanée par des groupes armés terroristes venus d’un pays voisin, lourdement armés et à bord de dix-huit véhicules Toyota», selon le communiqué du ministère de la Défense lu à la radio publique.
«Le bilan est le suivant: côté ami quatre militaires décédés, un porté disparu, six blessés dont un grave, plusieurs matériels emportés» par les assaillants. «Plusieurs terroristes ont été neutralisés et leur matériel détruit par des frappes aériennes», selon le communiqué.
«La riposte spontanée et efficace»
Le ministère a salué «la riposte spontanée et efficace» des «renforts» militaires qui «ont permis de repousser les assaillants», assurant que «les opérations de ratissage se poursuivent dans les zones des opérations».
Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP, branche dissidente de Boko Haram) ont revendiqué de nombreuses attaques meurtrières depuis 2015 contre des cibles militaires et civiles dans la région de Diffa, riveraine du lac Tchad où les djihadistes ont établi des bases sur des îlots marécageux à la frontière entre le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun.
Mohamed Bazoum, le nouveau président du président du Niger élu en février dernier a été investi vendredi. Un des principaux défis du nouveau chef de l’État sera de juguler les attaques djihadistes, autant dans la région du lac Tchad que dans la zone des «trois frontières» Niger-Mali-Burkina, où des groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda sévissent.
Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l’année dans cette zone des trois frontières: plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d’attaques contre des villages et des campements de l’ouest du Niger. (AFP)