« Depuis le 30 octobre 2019, notre mouvement a comptabilisé 1206 civils tués à Beni et a noté une expansion des tueries vers le secteur de Rwenzori et une partie de la province voisine de l’Ituri, des zones jadis calmes », a déclaré un porte-parole du mouvement Lucha lors d’une conférence de presse.
Rebelles musulmans ougandais
À cette date, l’armée congolaise avait lancé des opérations militaires « d’envergure » contre les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF), considérés comme les auteurs d’une série de massacres dans la région de Beni depuis 2014.
« Plutôt que d’arrêter les tueries et de neutraliser les assaillants, les opérations militaires ont dispersé les assaillants sur des zones assez vastes, continuant ainsi à massacrer des civils à leur passage », déplore la Lucha, un des principaux mouvements citoyens congolais.
Les ADF sont à l’origine des rebelles musulmans ougandais installés dans l’est de la RDC depuis 1995, opposés au régime de Yoweri Museveni qui se représente jeudi pour un sixième mandat.
Sans attaquer l’Ouganda depuis des années, les ADF sont accusés de la mort de plus d’un millier de civils. Leurs attaques contre les positions de l’armée et de la Force de la mission des Nations unies au Congo (Monusco) ont fait des dizaines de morts.
Cinquante otages exécutés le 8 janvier
Ce groupe armé est le plus meurtrier parmi les dizaines encore actifs dans la région du Kivu et dans le sud de l’Ituri, où il tente de traverser la frontière avec le Nord-Kivu.
Dispersés par l’armée, les combattants des ADF opèrent désormais en petits groupes mobiles, selon un rapport des experts de l’ONU adressé en décembre au Conseil de sécurité.
Depuis fin novembre, leurs attaques se déplacent de l’extrême Nord vers la partie sud-est dans le secteur de Rwenzori, région qui abrite le siège du parc national des Virunga, joyau naturel touristique et menacé.
Le 8 janvier, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé les ADF d’avoir « exécuté 50 otages » dans leur fuite face à une offensive pour les déloger de Loselose, dans le secteur de Rwenzori. (AFP)
Rebelles musulmans ougandais
À cette date, l’armée congolaise avait lancé des opérations militaires « d’envergure » contre les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF), considérés comme les auteurs d’une série de massacres dans la région de Beni depuis 2014.
« Plutôt que d’arrêter les tueries et de neutraliser les assaillants, les opérations militaires ont dispersé les assaillants sur des zones assez vastes, continuant ainsi à massacrer des civils à leur passage », déplore la Lucha, un des principaux mouvements citoyens congolais.
Les ADF sont à l’origine des rebelles musulmans ougandais installés dans l’est de la RDC depuis 1995, opposés au régime de Yoweri Museveni qui se représente jeudi pour un sixième mandat.
Sans attaquer l’Ouganda depuis des années, les ADF sont accusés de la mort de plus d’un millier de civils. Leurs attaques contre les positions de l’armée et de la Force de la mission des Nations unies au Congo (Monusco) ont fait des dizaines de morts.
Cinquante otages exécutés le 8 janvier
Ce groupe armé est le plus meurtrier parmi les dizaines encore actifs dans la région du Kivu et dans le sud de l’Ituri, où il tente de traverser la frontière avec le Nord-Kivu.
Dispersés par l’armée, les combattants des ADF opèrent désormais en petits groupes mobiles, selon un rapport des experts de l’ONU adressé en décembre au Conseil de sécurité.
Depuis fin novembre, leurs attaques se déplacent de l’extrême Nord vers la partie sud-est dans le secteur de Rwenzori, région qui abrite le siège du parc national des Virunga, joyau naturel touristique et menacé.
Le 8 janvier, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé les ADF d’avoir « exécuté 50 otages » dans leur fuite face à une offensive pour les déloger de Loselose, dans le secteur de Rwenzori. (AFP)