Le tout-puissant directeur de cabinet et principal allié du président de la République démocratique du Congo, Vital Kamerhe, a été convoqué devant un tribunal de Kinshasa le 11 mai pour détournement présumé de 50,9 millions de dollars, selon un document reçu jeudi par l’AFP.
Figure centrale de la vie politique, en détention préventive depuis le 8 avril, Vital Kamerhe est convoqué avec un entrepreneur libanais installé en RDC depuis des décennies, selon la convocation en date du 25 avril qui circule sur les réseaux sociaux.
L’ex-président de l’Assemblée nationale et l’entrepreneur libanais sont accusés d’avoir détourné 48,8 millions de dollars entre mars 2019 et janvier 2020. Cette somme devait financer la construction de 1.500 maisons préfabriquées dans le cadre du projet de logements sociaux lancés par le chef de l’État Félix Tshisekedi après son investiture en janvier 2019.
M. Kamerhe, 61 ans, et l’homme d’affaires libanais, Samih Jammal, 78 ans, sont également poursuivis pour le détournement de 2,13 millions de dollars entre août et septembre 2019 dans le cadre d’un autre programme de constructions publiques au bénéfice de policiers et militaires à Kinshasa.
M. Kamerhe est également poursuivi pour détournement de fonds publics avec un fonctionnaire congolais de 50 ans, chargé du service import-export à la présidence de la République.
M. Kamerhe nie ces accusations. Il estime que tous les marchés publics ont été « hérités » du précédent gouvernement, affirmant que « aucun contrat de marché public de gré à gré ne porte sa signature », selon l’ordonnance de rejet de sa demande de remise en liberté provisoire du 11 avril.
Incarcéré depuis le 8 avril, il n’a pas démissionné de son poste de directeur de cabinet. Ses avocats affirment que sa santé s’est détériorée en prison.
M. Kamerhe est bien plus qu’un simple collaborateur du chef de l’État. Parfois qualifié de « président-bis », ce natif du Sud-Kivu (est) s’était désisté en faveur de Félix Tshisekedi avant l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, qui a marqué la première alternance pacifique dans l’histoire de la RDC.
Les deux hommes ont scellé un accord politique pour constituer leur plate-forme Cap pour le changement (Cach), qui gouverne la RDC en coalition avec les forces politiques de l’ex-président Joseph Kabila, toujours majoritaires au Parlement.
Cet accord signé à Nairobi en novembre 2018 prévoit même que M. Kamerhe soit candidat à la présidence de la République en 2023.
Le parti de M. Kamerhe, Union pour la nation congolaise (UNC), compte plusieurs ministres au sein du gouvernement de 67 membres. (AFP)
Figure centrale de la vie politique, en détention préventive depuis le 8 avril, Vital Kamerhe est convoqué avec un entrepreneur libanais installé en RDC depuis des décennies, selon la convocation en date du 25 avril qui circule sur les réseaux sociaux.
L’ex-président de l’Assemblée nationale et l’entrepreneur libanais sont accusés d’avoir détourné 48,8 millions de dollars entre mars 2019 et janvier 2020. Cette somme devait financer la construction de 1.500 maisons préfabriquées dans le cadre du projet de logements sociaux lancés par le chef de l’État Félix Tshisekedi après son investiture en janvier 2019.
M. Kamerhe, 61 ans, et l’homme d’affaires libanais, Samih Jammal, 78 ans, sont également poursuivis pour le détournement de 2,13 millions de dollars entre août et septembre 2019 dans le cadre d’un autre programme de constructions publiques au bénéfice de policiers et militaires à Kinshasa.
M. Kamerhe est également poursuivi pour détournement de fonds publics avec un fonctionnaire congolais de 50 ans, chargé du service import-export à la présidence de la République.
M. Kamerhe nie ces accusations. Il estime que tous les marchés publics ont été « hérités » du précédent gouvernement, affirmant que « aucun contrat de marché public de gré à gré ne porte sa signature », selon l’ordonnance de rejet de sa demande de remise en liberté provisoire du 11 avril.
Incarcéré depuis le 8 avril, il n’a pas démissionné de son poste de directeur de cabinet. Ses avocats affirment que sa santé s’est détériorée en prison.
M. Kamerhe est bien plus qu’un simple collaborateur du chef de l’État. Parfois qualifié de « président-bis », ce natif du Sud-Kivu (est) s’était désisté en faveur de Félix Tshisekedi avant l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, qui a marqué la première alternance pacifique dans l’histoire de la RDC.
Les deux hommes ont scellé un accord politique pour constituer leur plate-forme Cap pour le changement (Cach), qui gouverne la RDC en coalition avec les forces politiques de l’ex-président Joseph Kabila, toujours majoritaires au Parlement.
Cet accord signé à Nairobi en novembre 2018 prévoit même que M. Kamerhe soit candidat à la présidence de la République en 2023.
Le parti de M. Kamerhe, Union pour la nation congolaise (UNC), compte plusieurs ministres au sein du gouvernement de 67 membres. (AFP)