“Les journalistes sont protégés par le droit international humanitaire et le Statut de Rome et ne doivent en aucun cas être pris pour cibles dans l’exercice de leur importante mission” a rappelé le procureur dans sa déclaration.
Cette décision de la CPI intervient alors que l’hécatombe de journalistes se poursuit à Gaza. Au moins 81 professionnels de l’information ont été tués depuis le 7 octobre, dont au moins 18 dans l’exercice ou en raison de leurs fonctions de journaliste.
Seule une enquête approfondie et indépendante permettra d’établir avec précision les crimes de guerre et d’agir concrètement contre l’impunité de leurs auteurs. Nous espérons qu’elle avance rapidement. D’ici là, nous continuerons à nous mobiliser pour obtenir justice pour les journalistes tués, mais aussi pour protéger celles et ceux qui continuent à nous informer, malgré les risques encourus.
Comme le dit le bureau du procureur de la CPI, “les objectifs et les actions de RSF doivent être soutenus et revêtent une importance cruciale à Gaza et ailleurs.”
Antoine Bernard
Directeur Plaidoyer et Assistance de RSF