Le Premier ministre russe Dmitri Medevev a présenté mercredi au président Vladimir Poutine la démission de son gouvernement, une annonce surprise après un discours du chef de l’État annonçant une réforme de la Constitution. « Nous, en tant que gouvernement de la Fédération de Russie devons donner au président de notre pays les moyens de prendre toutes les mesures qui s’imposent. C’est pour cela (...) que le gouvernement dans sa composition actuelle donne sa démission », a dit M. Medvedev dans des propos retransmis à la télévision.
Le président a remercié son Premier ministre sortant et ses ministres, leur demandant d’expédier les affaires courantes jusqu’à la nomination d’une nouvelle équipe. « Je veux vous remercier pour tout ce qui a été fait, exprimer ma satisfaction pour les résultats obtenus (...) même si tout n’a pas réussi », a-t-il dit.
M. Medvedev, proche parmi les proches de Vladimir Poutine, a expliqué démissionner à la suite de la décision du président d’apporter des « changement fondamentaux à la Constitution » russe, des réformes qui modifient, selon lui, « l’équilibre des pouvoirs » exécutif, législatif et judiciaire.
Vladimir Poutine a proposé mercredi une série de réformes de la Constitution russe devant renforcer les pouvoirs du Parlement, tout en préservant le caractère présidentiel du système politique qu’il pilote depuis 20 ans.
La principale mesure annoncée vise à renforcer le rôle du Parlement dans la formation du gouvernement, lui donnant la prérogative d’élire le Premier ministre que le président sera alors « obligé de nommer ». Actuellement, la Douma confirme le choix du chef de l’État. Selon M. Poutine, il s’agit d’un changement « significatif » pour lequel il a jugé la Russie assez « mûre ».
Les deux chambres du Parlement sont aujourd’hui dominées par des forces pro-Poutine et ne s’opposent jamais aux volontés du Kremlin. Ces annonces pendant le discours annuel du président russe devant le Parlement et les élites politiques ont nourri les interrogations quant à son avenir après 2024, à l’issue de son mandat, alors qu’il n’a jamais mis en avant de successeur ni exprimé ses intentions.
Dmitri Medvedev a occupé de 2008 à 2012 les fonctions de président russe, Vladimir Poutine ayant dû céder le Kremlin pour un mandat en raison de restrictions constitutionnelles, prenant à la place la tête du gouvernement. En 2012, les deux hommes ont échangé leur rôle. Vladimir Poutine a indiqué mercredi proposer à son fidèle collaborateur le poste de vice-président du Conseil de sécurité russe, un organe que le chef de l’Etat préside. (Avec AFP)
Le président a remercié son Premier ministre sortant et ses ministres, leur demandant d’expédier les affaires courantes jusqu’à la nomination d’une nouvelle équipe. « Je veux vous remercier pour tout ce qui a été fait, exprimer ma satisfaction pour les résultats obtenus (...) même si tout n’a pas réussi », a-t-il dit.
M. Medvedev, proche parmi les proches de Vladimir Poutine, a expliqué démissionner à la suite de la décision du président d’apporter des « changement fondamentaux à la Constitution » russe, des réformes qui modifient, selon lui, « l’équilibre des pouvoirs » exécutif, législatif et judiciaire.
Vladimir Poutine a proposé mercredi une série de réformes de la Constitution russe devant renforcer les pouvoirs du Parlement, tout en préservant le caractère présidentiel du système politique qu’il pilote depuis 20 ans.
La principale mesure annoncée vise à renforcer le rôle du Parlement dans la formation du gouvernement, lui donnant la prérogative d’élire le Premier ministre que le président sera alors « obligé de nommer ». Actuellement, la Douma confirme le choix du chef de l’État. Selon M. Poutine, il s’agit d’un changement « significatif » pour lequel il a jugé la Russie assez « mûre ».
Les deux chambres du Parlement sont aujourd’hui dominées par des forces pro-Poutine et ne s’opposent jamais aux volontés du Kremlin. Ces annonces pendant le discours annuel du président russe devant le Parlement et les élites politiques ont nourri les interrogations quant à son avenir après 2024, à l’issue de son mandat, alors qu’il n’a jamais mis en avant de successeur ni exprimé ses intentions.
Dmitri Medvedev a occupé de 2008 à 2012 les fonctions de président russe, Vladimir Poutine ayant dû céder le Kremlin pour un mandat en raison de restrictions constitutionnelles, prenant à la place la tête du gouvernement. En 2012, les deux hommes ont échangé leur rôle. Vladimir Poutine a indiqué mercredi proposer à son fidèle collaborateur le poste de vice-président du Conseil de sécurité russe, un organe que le chef de l’Etat préside. (Avec AFP)