Ces propos à la fois grotesques et mensongers ont le mérite de montrer à la face du monde le mépris du président Macky Sall à l’endroit du peuple sénégalais. Se croit-il tout permis pour oser discourir sur la nécessité de la bonne gouvernance du pays devant un parterre de responsables du secrétariat exécutif de l’APR au moment où son régime est secoué de toutes parts par des scandales non élucidés voire mis au frigo avec la complicité du pouvoir judiciaire ? Ou encore s’adresse-t-il vraiment à nos autres citoyens dans le dessein de nous narguer et de nous montrer le chemin à suivre pour échapper à sa justice politicienne ?
Non, monsieur le président Macky Sall ! Vous venez encore une fois de nous prouver que l’exercice de la justice au Sénégal est juste une affaire de clan et tant pis pour nos concitoyens qui refusent de se soumettre à vos desiderata et qui gardent voire tiennent jalousement et précieusement à leur dignité malgré les menaces de privation de liberté. Et ça ne vous dit rien l'honneur d’un homme ?
Continuez allègrement à nous mépriser et à penser à tort que les citoyens sénégalais ou d’autres encore maintiennent la pression sur votre régime afin que vous renonciez à la bonne gouvernance en vue d’accorder une impunité de fait aux prévaricateurs à col blanc de nos maigres ressources publiques. Non, monsieur le président Macky Sall ! Vous faites une mauvaise lecture sur la situation politique du pays. Ou êtes-vous de mauvaise foi pour voir dans les décisions rendues par une juridiction de la CEDEAO ou par d’autres tribunaux étrangers qui refusent de cautionner vos forfaitures, une volonté manifeste de nuire à votre régime et non fondées en droit ? Il faut savoir raison garder monsieur Macky Sall !
Nos concitoyens et les autres membres de la CEDEAO ne vous demandent pas l’impossible, juste un respect scrupuleux les lois et règlements du pays et ceux de l’espace communautaire. Dites nous, monsieur Macky Sall, vous vous attendiez à quoi ? A un renoncement des citoyens à défendre leurs droits et libertés garantis par la Constitution. Ou à une servitude volontaire abjecte du peuple à votre égard et ce malgré les nombreuses dérives de votre régime de terreur ?
Depuis un bon moment, vous avez renoncé à traquer les pilleurs de nos deniers publics de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar tout en poursuivant une vengeance injustifiable et injuste contre vos adversaires politiques de l’opposition. Si l’application de la loi était impersonnelle au pays de la Teranga et ne dépendait pas de la gueule du justiciable, vos propos tenus devant vos militants de l’APR ne laisseraient aucun citoyen sénégalais indifférent. Nos compatriotes ont soif de justice et condamnent sans réserve votre politique de justice à géométrie variable.
Et puis, ces propos tapageurs visant à mobiliser voire à galvaniser vos militants sont une honte et un déni manifeste de la réalité sociopolitique du pays. Il n’y a que vous et vos affidés sans foi ni loi qui continuent à penser que les citoyens sénégalais sont injustes envers vous en dépit même de vos réalisations et de votre ambitieux Plan Sénégal Émergent. Aucun citoyen honnête ou un observateur objectif de la situation du pays ne peut nier de bonne foi que la corruption et l’impunité de fait accordée aux responsables de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar sont des marqueurs indélébiles de votre gestion sobre et vertueuse du pouvoir.
En effet, plusieurs responsables de l’APR épinglés par les corps de contrôle de l’Etat ne sont pas du tout inquiétés par votre justice aux ordres. Par ailleurs, vous feignez d’oublier que le seul fait de donner de l’argent public ou d’accorder des faveurs indus en République à une personne qui n’en a pas droit du point de vue légal, est déjà une forme de corruption. Il existe de nombreux cas avérés de personnes qui reçoivent l’argent public de manière indue. Il faut arrêter de nous parler de votre détermination à lutter contre la corruption.
Aujourd’hui, je plains les donneurs de leçons d’hier à l’instar de l’ancien journaliste d’investigation Abdou Latif Coulibaly, du politologue Abdoul Aziz Diop, de l’historienne Penda Mbow, du chroniqueur Souleymane Jules Diop, du patron de presse du journal Le Quotidien Madiambal Diagne, du droit-de-l’hommiste Alioune Tine sur la bonne gouvernance, sur le respect scrupuleux des engagements de l’Etat au niveau national, régional, international et qui se taisent sur les manquements graves et les nombreuses forfaitures innommables de notre apprenti-dictateur MackySall.
En plus de votre renoncement à l’éthique républicaine voire à l’éveil de conscience de nos concitoyens, vous avez causé un immense tort à nos jeunes compatriotes qui veulent se lancer dans l’action politique en vue d’un engagement sincère, patriotique et qui sont très souvent découragés voire reprochés par certains de vouloir prendre leur part du gâteau présidentiel comme s’il est impossible au pays de la Teranga de militer pour la cause du peuple.
Ce qui se passe maintenant au sommet de l’Etat n’est plus un secret de polichinelle pour nos compatriotes. La gestion du pays est entre des mains d’amis ou une bande de copains sur le tard que seules des manœuvres politiciennes peuvent accorder les violons et qui ne se gênent nullement pour se partager nos ressources publiques sous le regard approbateur de notre président par défaut, monsieur Macky Sall voire devant son impuissance à faire face ou à sévir afin de protéger les intérêts supérieurs de la nation.
La démocratie et le respect de l’Etat de droit constituent une chimère pour vous. Vous nous parlez de démocratie alors que vous n’écoutez même pas la voix du peuple sur toutes les questions majeures qui interpellent le pays : la gestion de nos ressources énergétiques, le processus électoral, la délivrance de toutes les cartes d’électeurs à leur ayant droit. Vous décidez seul de tout et bonjour les dégâts pour demander après une concertation nationale d’envergure sur l’avenir du pays. Vous gouvernez le pays en autocrate et vous souffrez que les citoyens sénégalais puissent avoir une autre vision plus crédible de la gestion du pays.
La démocratie commence par le respect de l’autre et de ses droits nonobstant son rejet de votre politique. N'est pas démocrate qui veut, monsieur Macky Sall ! Vous agissez comme un monarque qui au demeurant souffre en silence de l’audace de certains de ses compagnons qui n’ont que faire de vos remontrances ou menaces à peine voilées, n’est-ce pas monsieur Moustapha Cissé Lo ? User de la force en violation manifeste des droits et libertés de ses concitoyens est un acte de faiblesse et non de courage. On ne peut pas faire preuve de courage tout en utilisant des moyens de pression disproportionnés sur le peuple. Le pouvoir rend fou mais ne peut pas tout permettre. Il existe toujours des limites dans l'action politique que seule la vertu voire l’éthique peut pousser le détenteur du pouvoir à ne pas franchir afin d’éviter l’ignominie.
Écoutez monsieur le président de la République, Macky Sall, les souffrances du peuple ou mieux son silence qui en dit long sur son amertume et ses espoirs déçus par votre régime au lieu de nous tympaniser sur votre gouvernance sobre et vertueuse à mille lieues de l’éthique et de l’élégance républicaines.
Toutefois, il demeure une certitude dans vos propos que les citoyens sénégalais épris de justice et du sens de l’honneur doivent réserver une attention particulière : le régime ne faiblira pas dans sa volonté sournoise d’asservir le peuple en vue d’un second mandat présidentiel.
Nous n’avons pas le devoir de renoncer à une gestion patriotique, juste, efficiente voire irréprochable de notre pays.
massambandiaye2012@gmail.com
Non, monsieur le président Macky Sall ! Vous venez encore une fois de nous prouver que l’exercice de la justice au Sénégal est juste une affaire de clan et tant pis pour nos concitoyens qui refusent de se soumettre à vos desiderata et qui gardent voire tiennent jalousement et précieusement à leur dignité malgré les menaces de privation de liberté. Et ça ne vous dit rien l'honneur d’un homme ?
Continuez allègrement à nous mépriser et à penser à tort que les citoyens sénégalais ou d’autres encore maintiennent la pression sur votre régime afin que vous renonciez à la bonne gouvernance en vue d’accorder une impunité de fait aux prévaricateurs à col blanc de nos maigres ressources publiques. Non, monsieur le président Macky Sall ! Vous faites une mauvaise lecture sur la situation politique du pays. Ou êtes-vous de mauvaise foi pour voir dans les décisions rendues par une juridiction de la CEDEAO ou par d’autres tribunaux étrangers qui refusent de cautionner vos forfaitures, une volonté manifeste de nuire à votre régime et non fondées en droit ? Il faut savoir raison garder monsieur Macky Sall !
Nos concitoyens et les autres membres de la CEDEAO ne vous demandent pas l’impossible, juste un respect scrupuleux les lois et règlements du pays et ceux de l’espace communautaire. Dites nous, monsieur Macky Sall, vous vous attendiez à quoi ? A un renoncement des citoyens à défendre leurs droits et libertés garantis par la Constitution. Ou à une servitude volontaire abjecte du peuple à votre égard et ce malgré les nombreuses dérives de votre régime de terreur ?
Depuis un bon moment, vous avez renoncé à traquer les pilleurs de nos deniers publics de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar tout en poursuivant une vengeance injustifiable et injuste contre vos adversaires politiques de l’opposition. Si l’application de la loi était impersonnelle au pays de la Teranga et ne dépendait pas de la gueule du justiciable, vos propos tenus devant vos militants de l’APR ne laisseraient aucun citoyen sénégalais indifférent. Nos compatriotes ont soif de justice et condamnent sans réserve votre politique de justice à géométrie variable.
Et puis, ces propos tapageurs visant à mobiliser voire à galvaniser vos militants sont une honte et un déni manifeste de la réalité sociopolitique du pays. Il n’y a que vous et vos affidés sans foi ni loi qui continuent à penser que les citoyens sénégalais sont injustes envers vous en dépit même de vos réalisations et de votre ambitieux Plan Sénégal Émergent. Aucun citoyen honnête ou un observateur objectif de la situation du pays ne peut nier de bonne foi que la corruption et l’impunité de fait accordée aux responsables de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar sont des marqueurs indélébiles de votre gestion sobre et vertueuse du pouvoir.
En effet, plusieurs responsables de l’APR épinglés par les corps de contrôle de l’Etat ne sont pas du tout inquiétés par votre justice aux ordres. Par ailleurs, vous feignez d’oublier que le seul fait de donner de l’argent public ou d’accorder des faveurs indus en République à une personne qui n’en a pas droit du point de vue légal, est déjà une forme de corruption. Il existe de nombreux cas avérés de personnes qui reçoivent l’argent public de manière indue. Il faut arrêter de nous parler de votre détermination à lutter contre la corruption.
Aujourd’hui, je plains les donneurs de leçons d’hier à l’instar de l’ancien journaliste d’investigation Abdou Latif Coulibaly, du politologue Abdoul Aziz Diop, de l’historienne Penda Mbow, du chroniqueur Souleymane Jules Diop, du patron de presse du journal Le Quotidien Madiambal Diagne, du droit-de-l’hommiste Alioune Tine sur la bonne gouvernance, sur le respect scrupuleux des engagements de l’Etat au niveau national, régional, international et qui se taisent sur les manquements graves et les nombreuses forfaitures innommables de notre apprenti-dictateur MackySall.
En plus de votre renoncement à l’éthique républicaine voire à l’éveil de conscience de nos concitoyens, vous avez causé un immense tort à nos jeunes compatriotes qui veulent se lancer dans l’action politique en vue d’un engagement sincère, patriotique et qui sont très souvent découragés voire reprochés par certains de vouloir prendre leur part du gâteau présidentiel comme s’il est impossible au pays de la Teranga de militer pour la cause du peuple.
Ce qui se passe maintenant au sommet de l’Etat n’est plus un secret de polichinelle pour nos compatriotes. La gestion du pays est entre des mains d’amis ou une bande de copains sur le tard que seules des manœuvres politiciennes peuvent accorder les violons et qui ne se gênent nullement pour se partager nos ressources publiques sous le regard approbateur de notre président par défaut, monsieur Macky Sall voire devant son impuissance à faire face ou à sévir afin de protéger les intérêts supérieurs de la nation.
La démocratie et le respect de l’Etat de droit constituent une chimère pour vous. Vous nous parlez de démocratie alors que vous n’écoutez même pas la voix du peuple sur toutes les questions majeures qui interpellent le pays : la gestion de nos ressources énergétiques, le processus électoral, la délivrance de toutes les cartes d’électeurs à leur ayant droit. Vous décidez seul de tout et bonjour les dégâts pour demander après une concertation nationale d’envergure sur l’avenir du pays. Vous gouvernez le pays en autocrate et vous souffrez que les citoyens sénégalais puissent avoir une autre vision plus crédible de la gestion du pays.
La démocratie commence par le respect de l’autre et de ses droits nonobstant son rejet de votre politique. N'est pas démocrate qui veut, monsieur Macky Sall ! Vous agissez comme un monarque qui au demeurant souffre en silence de l’audace de certains de ses compagnons qui n’ont que faire de vos remontrances ou menaces à peine voilées, n’est-ce pas monsieur Moustapha Cissé Lo ? User de la force en violation manifeste des droits et libertés de ses concitoyens est un acte de faiblesse et non de courage. On ne peut pas faire preuve de courage tout en utilisant des moyens de pression disproportionnés sur le peuple. Le pouvoir rend fou mais ne peut pas tout permettre. Il existe toujours des limites dans l'action politique que seule la vertu voire l’éthique peut pousser le détenteur du pouvoir à ne pas franchir afin d’éviter l’ignominie.
Écoutez monsieur le président de la République, Macky Sall, les souffrances du peuple ou mieux son silence qui en dit long sur son amertume et ses espoirs déçus par votre régime au lieu de nous tympaniser sur votre gouvernance sobre et vertueuse à mille lieues de l’éthique et de l’élégance républicaines.
Toutefois, il demeure une certitude dans vos propos que les citoyens sénégalais épris de justice et du sens de l’honneur doivent réserver une attention particulière : le régime ne faiblira pas dans sa volonté sournoise d’asservir le peuple en vue d’un second mandat présidentiel.
Nous n’avons pas le devoir de renoncer à une gestion patriotique, juste, efficiente voire irréprochable de notre pays.
massambandiaye2012@gmail.com