5 millions de francs CFA, c’est la somme maximale que les ressortissants de pays non membres de l’Union monétaire ouest-africaine peuvent faire passer aux points d’entrée et de sortie de la zone monétaire susvisée. La décision a été prise par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Elle est entrée en vigueur depuis le 16 juillet 2025.
« Est fixé à cinq millions (5.000.000) de francs CFA, le seuil à partir duquel toute personne, en provenance d’un Etat tiers qui entre sur le territoire d’un Etat membre de l’UMOA ou qui quitte celui-ci à destination d’un Etat tiers, est tenue d’effectuer, au moment de l’entrée ou de la sortie, une déclaration de transport physique d’espèces et instruments négociables au porteur auprès de l’Administration des Douanes au point d’entrée ou de sortie du territoire », souligne la BCEAO.
La banque centrale ouest-africaine rappelle que des sanctions seront infligées aux contrevenants à cette directive, notamment pour tentatives éventuelles de faire passer aux frontières des montants supérieurs au seuil indiqué.
« Toute personne qui contrevient aux dispositions de la présente instruction est passible de sanctions prévues par la Loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive dans les Etats membres de l’UMOA », ajoute le document.
Les pays de l’UMOA ont en partage le franc CFA. Ils sont au nombre de 8 : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. [IMPACT.SN]
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