Richard Moore, nouveau chef du MI6 britannique

 
Le service de renseignement britannique, le MI6 connu pour le plus célèbre de ses agents, James Bond, change de dirigeant: Richard Moore, directeur politique du Foreign Office et ancien ambassadeur en Turquie, remplace Alex Younger, a annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères.
 
Richard Moore, directeur politique au sein du ministère britannique des Affaires étrangères, a été nommé à la tête du service de renseignement MI6, il succèdera à ce poste à Alex Younger, a annoncé mercredi 29 juillet le Foreign office.
 
«Le ministre des Affaires étrangères a approuvé la nomination de Richard Moore au poste de chef du MI6, avec le consentement du Premier ministre. Richard remplacera Alex Younger, qui quittera le service à l’automne», précise le communiqué.
 
Pendant sa carrière diplomatique, Richard Moore a notamment été ambassadeur du Royaume-Uni en Turquie et conseiller adjoint en matière de sécurité au sein du cabinet des ministres.

Avant de devenir diplomate, il était déjà membre du renseignement extérieur, appelé Secret Intelligence Service (SIS) ou MI6, pour lequel il a travaillé au Royaume-Uni et à l’étranger.
 
«Il revient au SIS avec une expérience considérable et supervisera le travail d'un groupe d'hommes et de femmes dont les efforts inlassables sont rarement vus en public, mais sont essentiels pour la sécurité et la prospérité du Royaume-Uni», a déclaré le premier secrétaire d’État britannique, Dominic Raab, dans un communiqué, cité par l’agence France-Presse (AFP).
Le patron du MI6 est le seul membre du service dont le nom est rendu public.
 
Alex Younger part après un mandat prolongé d’un an
 
Le patron actuel du MI6, Alex Younger, devait initialement quitter son poste en novembre 2019, après y avoir passé cinq ans, mais il a continué d’exercer ses fonctions à la demande du gouvernement pour garantir la stabilité en matière de sécurité après le retrait britannique de l’UE.
 
M.Younger a participé à l’enquête des attaques terroristes de 2017  et à celle de l’affaire de Salisbury.
(Sputniknews.com)