Londres a annoncé mardi la suspension de son programme de formation à destination de l'armée birmane en raison de "la poursuite des violences dans l'Etat de Rakhine" et "des abus en matière de droits de l'Homme" qui y règnent.
"Nous avons décidé la suspension des sessions de formation pour les militaires birmans jusqu'à ce qu'il y ait une résolution acceptable de la situation", a indiqué un porte-parole du ministère britannique de la Défense dans un message à l'AFP.
"Nous appelons les forces armées birmanes à prendre immédiatement les initiatives nécessaires pour mettre fin aux violences à Rakhine et protéger tous les civils (...)", a-t-il ajouté.
Cette décision intervient alors que la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s'est dite mardi prête à organiser le retour des 421.000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh, sans pour autant apporter de solution concrète à ce que l'ONU dénonce comme une épuration ethnique.
Quelques heures après l'intervention de Mme Suu Kyi, prononcée avant le début de l'Assemblée générale des Nations unies, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a redemandé aux autorités birmanes de "mettre fin aux opérations militaires et permettre un accès humanitaire sans restriction" aux populations touchées par les combats.
Selon le sous-secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Mark Field, l'armée britannique offre surtout une formation en matière de gouvernance, d'apprentissage des langues ou de droit international.
"Leur montrer comment des militaires modernes opèrent dans une démocratie est plus efficace que de les isoler", avait-il dit devant les députés britanniques le 5 septembre.
Il a ajouté que les Britanniques ne fournissaient pas d'entraînement au combat.
La Birmanie est devenue indépendante du Royaume Uni, ancienne puissance coloniale, en 1948.
"Nous avons décidé la suspension des sessions de formation pour les militaires birmans jusqu'à ce qu'il y ait une résolution acceptable de la situation", a indiqué un porte-parole du ministère britannique de la Défense dans un message à l'AFP.
"Nous appelons les forces armées birmanes à prendre immédiatement les initiatives nécessaires pour mettre fin aux violences à Rakhine et protéger tous les civils (...)", a-t-il ajouté.
Cette décision intervient alors que la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s'est dite mardi prête à organiser le retour des 421.000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh, sans pour autant apporter de solution concrète à ce que l'ONU dénonce comme une épuration ethnique.
Quelques heures après l'intervention de Mme Suu Kyi, prononcée avant le début de l'Assemblée générale des Nations unies, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a redemandé aux autorités birmanes de "mettre fin aux opérations militaires et permettre un accès humanitaire sans restriction" aux populations touchées par les combats.
Selon le sous-secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Mark Field, l'armée britannique offre surtout une formation en matière de gouvernance, d'apprentissage des langues ou de droit international.
"Leur montrer comment des militaires modernes opèrent dans une démocratie est plus efficace que de les isoler", avait-il dit devant les députés britanniques le 5 septembre.
Il a ajouté que les Britanniques ne fournissaient pas d'entraînement au combat.
La Birmanie est devenue indépendante du Royaume Uni, ancienne puissance coloniale, en 1948.