Condamné à trente-cinq ans de prison par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour « génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre », Théoneste Bagosora est mort, samedi 25 septembre, au Mali où il était détenu, ont déclaré des responsables maliens, ainsi que son fils Achille sur Facebook.
Incarcéré dans la prison de Koulikoro avec d’autres personnalités condamnées par le TPIR d’Arusha (Tanzanie), celui que le général Roméo Dallaire, qui dirigeait les casques bleus au Rwanda en 1994, avait qualifié de « cerveau du génocide », était âgé de 80 ans lorsqu’il est décédé dans un hôpital de Bamako, la capitale malienne, où il avait été transféré à la suite de problèmes cardiaques.
« A aucun autre moment je n’ai vu quelqu’un d’autre que Bagosora aux commandes, avait témoigné le général canadien en 2004 devant le TPIR. C’était irréel. Ils [ses collaborateurs et lui] mettaient en œuvre un plan dont nous avions entendu parler par de nombreux canaux. » Théoneste Bagosora était l’un des plus hauts responsables rwandais condamnés pour le génocide des Tutsi, qui a fait entre 800 000 et 1 million de morts entre avril et juillet 1994.( Le Monde)
Incarcéré dans la prison de Koulikoro avec d’autres personnalités condamnées par le TPIR d’Arusha (Tanzanie), celui que le général Roméo Dallaire, qui dirigeait les casques bleus au Rwanda en 1994, avait qualifié de « cerveau du génocide », était âgé de 80 ans lorsqu’il est décédé dans un hôpital de Bamako, la capitale malienne, où il avait été transféré à la suite de problèmes cardiaques.
« A aucun autre moment je n’ai vu quelqu’un d’autre que Bagosora aux commandes, avait témoigné le général canadien en 2004 devant le TPIR. C’était irréel. Ils [ses collaborateurs et lui] mettaient en œuvre un plan dont nous avions entendu parler par de nombreux canaux. » Théoneste Bagosora était l’un des plus hauts responsables rwandais condamnés pour le génocide des Tutsi, qui a fait entre 800 000 et 1 million de morts entre avril et juillet 1994.( Le Monde)