La multinationale française entend prendre de vitesse ses concurrents directs au Sénégal et dans la zone Afrique de l’Ouest en ce qui concerne les services financiers de plus en plus volumineux sur le téléphone mobile. La mise en place du Centre d’expertise en conformité Orange Money sur le Hub d’Abidjan en témoigne.
La guerre du mobile banking va faire rage, tant au Sénégal qu’en Afrique de l’Ouest. En perspective, Orange a acquis récemment la licence dite Etablissement de monnaie électronique (EME) dans quatre pays ouest-africains : Mali, Côte d’Ivoire, Guinée et, bien sûr, Sénégal. Dans la foulée, la multinationale française a mis en place d’un «Centre d’expertise en conformité Orange Money » (CECOM). Cette structure basée à Abidjan « garantit de manière mutualisée la maîtrise des risques et la conformité sur son activité de mobile money », indique un communiqué d’Orange parvenu à Nouvel Hebdo. Avec ses « équipes pluridisciplinaires », elle « assure un contrôle de second niveau sur l’activité Orange Money (et) est au service des filiales EME d’Orange qui assurent un contrôle de premier niveau. »
« Chaque EME agréé par la Banque centrale de son territoire (ndlr : ici la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), est une société à part entière, filiale contrôlée par l’opérateur télécom local », explique la même source. Ainsi, l’EME est considéré comme « garant de l’émission, de la gestion et de la distribution de la monnaie électronique Orange Money », des tâches qui étaient contenues dans les attributions de la banque partenaire. «Ce statut apporte (donc) plus d’autonomie et d’agilité à Orange qui peut ainsi proposer à ses clients des offres de services de plus en plus innovantes, dans des délais plus courts.»
D’après le directeur général du Groupe en charge de l’Expérience Client et du Mobile Banking, Marc Rennard, « avec cette nouvelle étape, les services financiers mobiles entrent véritablement dans l’ADN d’Orange.
A travers de nouveaux investissements, Orange cherche à renforcer ses positions dans les quatre pays où ses services financiers sur le mobile sont présents. « Les activités globales d’Orange Money deviennent des enjeux majeurs dans un nombre croissant de pays. En Côte d’Ivoire, Orange Money représente jusqu’à 10% du chiffre d’affaires de l’opérateur », souligne le communiqué cité plus haut. Selon Bruno Mettling, directeur général adjoint du Groupe et Pdg pour la zone Moyen-Orient et Afrique, « l’obtention de ce statut d’EME nous permet de développer encore un peu plus l’activité d’Orange Money, activité au cœur de notre ambition d’être le partenaire stratégique de la transformation numérique de la zone Afrique et Moyen Orient. » L’objectif affiché qui est de « générer plus de 200 millions d’euros d’ici à 2018 », pourrait être facilité par le fait que « la base de clients Orange Money représente 5% des clients de ce marché dans le monde. » (Moussa Touré)
La guerre du mobile banking va faire rage, tant au Sénégal qu’en Afrique de l’Ouest. En perspective, Orange a acquis récemment la licence dite Etablissement de monnaie électronique (EME) dans quatre pays ouest-africains : Mali, Côte d’Ivoire, Guinée et, bien sûr, Sénégal. Dans la foulée, la multinationale française a mis en place d’un «Centre d’expertise en conformité Orange Money » (CECOM). Cette structure basée à Abidjan « garantit de manière mutualisée la maîtrise des risques et la conformité sur son activité de mobile money », indique un communiqué d’Orange parvenu à Nouvel Hebdo. Avec ses « équipes pluridisciplinaires », elle « assure un contrôle de second niveau sur l’activité Orange Money (et) est au service des filiales EME d’Orange qui assurent un contrôle de premier niveau. »
« Chaque EME agréé par la Banque centrale de son territoire (ndlr : ici la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), est une société à part entière, filiale contrôlée par l’opérateur télécom local », explique la même source. Ainsi, l’EME est considéré comme « garant de l’émission, de la gestion et de la distribution de la monnaie électronique Orange Money », des tâches qui étaient contenues dans les attributions de la banque partenaire. «Ce statut apporte (donc) plus d’autonomie et d’agilité à Orange qui peut ainsi proposer à ses clients des offres de services de plus en plus innovantes, dans des délais plus courts.»
D’après le directeur général du Groupe en charge de l’Expérience Client et du Mobile Banking, Marc Rennard, « avec cette nouvelle étape, les services financiers mobiles entrent véritablement dans l’ADN d’Orange.
A travers de nouveaux investissements, Orange cherche à renforcer ses positions dans les quatre pays où ses services financiers sur le mobile sont présents. « Les activités globales d’Orange Money deviennent des enjeux majeurs dans un nombre croissant de pays. En Côte d’Ivoire, Orange Money représente jusqu’à 10% du chiffre d’affaires de l’opérateur », souligne le communiqué cité plus haut. Selon Bruno Mettling, directeur général adjoint du Groupe et Pdg pour la zone Moyen-Orient et Afrique, « l’obtention de ce statut d’EME nous permet de développer encore un peu plus l’activité d’Orange Money, activité au cœur de notre ambition d’être le partenaire stratégique de la transformation numérique de la zone Afrique et Moyen Orient. » L’objectif affiché qui est de « générer plus de 200 millions d’euros d’ici à 2018 », pourrait être facilité par le fait que « la base de clients Orange Money représente 5% des clients de ce marché dans le monde. » (Moussa Touré)