Le président Salva Kiir
Le président sud-soudanais Salva Kiir a annoncé samedi accepter une demande clé de l’opposition, le retour à un système fédéral de dix Etats, ouvrant ainsi la voie à la formation d’un gouvernement d’union et à la fin de la guerre civile.
« Nous venons de faire un compromis dans l’intérêt de la paix (...) J’attends de l’opposition qu’elle fasse de même », a déclaré le président Kiir à l’issue d’une réunion à Juba de hauts responsables du gouvernement et de l’armée.
Le président Kiir et le chef rebelle Riek Machar sont sous pression pour résoudre leurs différends d’ici à la date-butoir du 22 février fixée pour former un gouvernement d’union dans le cadre d’un accord de paix.
Le nombre d’États régionaux ainsi que le tracé de leurs frontières étaient la principale pierre d’achoppement des négociations en vue de la formation de ce gouvernement.
Lorsqu’il a obtenu son indépendance du Soudan en 2011, le Soudan du Sud comptait dix Etats, conformément à sa Constitution. Le président Kiir avait porté leur nombre à 28 en 2015 puis ultérieurement à 32.
La présidence a indiqué samedi dans un communiqué que le président Kiir avait « décidé de revenir aux dix Etats du pays et à leurs comtés ».
M. Kiir avait a plusieurs reprises refusé de réduire le nombre d’Etats fédéraux.
La signature d’un accord de paix en septembre 2018 a permis de réduire les combats au Soudan du Sud mais une commission des droits humains de l’ONU a récemment regretté une multiplication des violences armées et des atteintes aux droits de l’homme à l’approche du 22 février.
Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en 2013 lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé M. Machar, son ex-vice-président, membre de l’ethnie nuer, de fomenter un coup d’État.
Le conflit, marqué par des atrocités à caractère ethnique, dont des meurtres et des viols, a fait plus de 380.000 morts et provoqué une crise humanitaire catastrophique.
« Nous venons de faire un compromis dans l’intérêt de la paix (...) J’attends de l’opposition qu’elle fasse de même », a déclaré le président Kiir à l’issue d’une réunion à Juba de hauts responsables du gouvernement et de l’armée.
Le président Kiir et le chef rebelle Riek Machar sont sous pression pour résoudre leurs différends d’ici à la date-butoir du 22 février fixée pour former un gouvernement d’union dans le cadre d’un accord de paix.
Le nombre d’États régionaux ainsi que le tracé de leurs frontières étaient la principale pierre d’achoppement des négociations en vue de la formation de ce gouvernement.
Lorsqu’il a obtenu son indépendance du Soudan en 2011, le Soudan du Sud comptait dix Etats, conformément à sa Constitution. Le président Kiir avait porté leur nombre à 28 en 2015 puis ultérieurement à 32.
La présidence a indiqué samedi dans un communiqué que le président Kiir avait « décidé de revenir aux dix Etats du pays et à leurs comtés ».
M. Kiir avait a plusieurs reprises refusé de réduire le nombre d’Etats fédéraux.
La signature d’un accord de paix en septembre 2018 a permis de réduire les combats au Soudan du Sud mais une commission des droits humains de l’ONU a récemment regretté une multiplication des violences armées et des atteintes aux droits de l’homme à l’approche du 22 février.
Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en 2013 lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé M. Machar, son ex-vice-président, membre de l’ethnie nuer, de fomenter un coup d’État.
Le conflit, marqué par des atrocités à caractère ethnique, dont des meurtres et des viols, a fait plus de 380.000 morts et provoqué une crise humanitaire catastrophique.