Les forces du régime syrien ont pénétré mercredi à Saraqeb, une ville clé de la province d’Idleb (nord-ouest) où elles mènent une offensive pour reconquérir l’ultime grand bastion dominé par jihadistes et rebelles en Syrie, a rapporté L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Les forces du régime sont entrées à Saraqeb, après le retrait de centaines de combattants jihadistes et de factions alliées vers le nord de la ville », a dit à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
« Les forces du régime ont commencé à ratisser les quartiers de Saraqeb et sont sur le point de prendre le contrôle de toute la route M5, où les jihadistes se sont repliés dans un petit village au nord de Saraqeb », a dit M. Abdel Rahmane.
Selon la télévision d’Etat syrienne, « les unités de l’armée arabe syrienne ont encerclé la ville de Saraqeb de trois côtés et surveillaient la jonction de la M4 avec la route M5 ».
Saraqeb se trouve à la jonction de ces deux autoroutes clés que le régime cherche à reconquérir en vue de ressusciter une économie ravagée par près de neuf ans de guerre.
La voie M5 relie Alep, deuxième plus grande ville du pays et ancien poumon économique de Syrie, à la capitale Damas, tandis que la M4 relie Alep à la ville côtière de Lattaquié.
Il y a juste une semaine, les forces du régime appuyées par leur allié russe ont reconquis la ville clé de Maaret al-Noomane, traversée par la M5.
Plus de la moitié de la province d’Idleb et des secteurs attenants des provinces voisines d’Alep, Hama et Lattaquié, sont dominés par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda).
Cette région de trois millions d’habitants abrite aussi d’autres groupuscules jihadistes et diverses factions de l’opposition armée affaiblies.
Le pouvoir de Bachar al-Assad a lancé en décembre son opération dans la province d’Idleb et ses environs. Appuyées par des frappes aériennes meurtrières, les forces gouvernementales ont repris des dizaines de localités dans le secteur.
Quelque 520.000 personnes ont été déplacées depuis le 1er décembre à cause des hostilités, selon l’ONU.
Le front d’Idleb représente la dernière grande bataille stratégique pour le régime, qui contrôle désormais plus de 70% du territoire, selon l’OSDH.
Le conflit en Syrie a fait plus de 380.000 morts depuis 2011 et jeté sur la route de l’exil plus de la moitié de la population d’avant-guerre --plus de vingt millions d’habitants.
« Les forces du régime sont entrées à Saraqeb, après le retrait de centaines de combattants jihadistes et de factions alliées vers le nord de la ville », a dit à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
« Les forces du régime ont commencé à ratisser les quartiers de Saraqeb et sont sur le point de prendre le contrôle de toute la route M5, où les jihadistes se sont repliés dans un petit village au nord de Saraqeb », a dit M. Abdel Rahmane.
Selon la télévision d’Etat syrienne, « les unités de l’armée arabe syrienne ont encerclé la ville de Saraqeb de trois côtés et surveillaient la jonction de la M4 avec la route M5 ».
Saraqeb se trouve à la jonction de ces deux autoroutes clés que le régime cherche à reconquérir en vue de ressusciter une économie ravagée par près de neuf ans de guerre.
La voie M5 relie Alep, deuxième plus grande ville du pays et ancien poumon économique de Syrie, à la capitale Damas, tandis que la M4 relie Alep à la ville côtière de Lattaquié.
Il y a juste une semaine, les forces du régime appuyées par leur allié russe ont reconquis la ville clé de Maaret al-Noomane, traversée par la M5.
Plus de la moitié de la province d’Idleb et des secteurs attenants des provinces voisines d’Alep, Hama et Lattaquié, sont dominés par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda).
Cette région de trois millions d’habitants abrite aussi d’autres groupuscules jihadistes et diverses factions de l’opposition armée affaiblies.
Le pouvoir de Bachar al-Assad a lancé en décembre son opération dans la province d’Idleb et ses environs. Appuyées par des frappes aériennes meurtrières, les forces gouvernementales ont repris des dizaines de localités dans le secteur.
Quelque 520.000 personnes ont été déplacées depuis le 1er décembre à cause des hostilités, selon l’ONU.
Le front d’Idleb représente la dernière grande bataille stratégique pour le régime, qui contrôle désormais plus de 70% du territoire, selon l’OSDH.
Le conflit en Syrie a fait plus de 380.000 morts depuis 2011 et jeté sur la route de l’exil plus de la moitié de la population d’avant-guerre --plus de vingt millions d’habitants.