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Saccage du siège de Pastef – « Leur justice ne sanctionnera personne», pronostique Abdoul Mbaye

Vendredi 25 Janvier 2019

Saccage du siège de Pastef –  « Leur justice ne sanctionnera personne», pronostique Abdoul Mbaye
Comme la plupart des leaders de l’opposition, Abdoul Mbaye s’est dit choqué par le saccage violent du siège du parti Pastef les Patriotes intervenu dans la nuit de mercredi à jeudi. A cet égard, il a transmis le soutien de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) « au Pastef et à son candidat Ousmane Sonko. »
 
Pour le président de l’Act, « c’est signe de la peur qui s’installe chez l’adversaire. Gageons que leur justice ne sanctionnera personne tandis que des jeunes innocents de l’opposition arrêtés sous des prétextes fallacieux croupissent déjà à la Division des investigations criminelles et en prison », a-t-il affirmé dans un communiqué.
 
Pour l’ancien patron de banque, il y a urgence à agir : « commençons à nous y préparer. Le pouvoir n’organisera pas une élection qu’il sait déjà perdue face à la détermination de l’opposition unie. » Et pour cause, a-t-il indiqué, « la pagaille au niveau des cartes d’électeur et la violence seront prétextes pour la reporter. Ils continuent de violenter la démocratie et les libertés sénégalaises. »
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1.Posté par Me François JURAIN le 26/01/2019 17:47
Malheureusement, nous n'avons encore rien vu, et la violence ne fait que commencer. Le seul et unique responsable est le Président-candidat. Cet homme n'a aucune confiance en lui, et alors même qu'il n'a aucun souci à se faire, puisque son élection au premier tour est assurée avec 54% des voix, beaucoup grâce à son ministre de l'intérieur, mais aussi beaucoup grace à l'opposition aphone, incapable de s'organiser, et de présenter un programme commun constructif, sachant que TCM (tous contre macky° n'est pas un progamme, et ne séduit en rien le peuple sénégalais qui souffre, et continuera de souffrir. Et pourtant, l'opposition avait un boulevard de vant elle! en face, un homme président qui a trahi tout son peuple (voir le discour du 03 avril 2012), qui a volé dès son entrée en fonction, donc avec préméditation (voir les 8 millards qui ont enrichi le patrimoine SALL-FAYE, sans aucune explication) qui a tripoté l'ordre judiciaire, prolongeant l'âge de certains magistrats "amis" et peu regardants sur le serment qu'ils ont prêtés et leur convictions professionnelles, qui a mis sous main présidentielle l'OFNAC, qui avait eu l'outrecuidance de s'intéresser d'un peu trop près, aux affaires familiales douteuses, la Cour des comptes, qui n'a toujours rendu son rapport de 2017 et encore moins 2018, qui a fait enfermer ses principaux opposants, dont le maire de DAKAR (au demeurant coupable de malversations, mais il n'est pas le seul, et peut être eut il été intéressant en même temps de voir comment la caisse noire de GUEDAWAIE était gérée), ect...ect...ect...la liste est longue. Alors, oui, triste sort que ce président devenu dictateur, afin de s'enrichir à des fins personnelles, mais aussi triste opposition incapable de se regrouper pour faire front, d'élaborer un programme cohérent et commun, avec un leader unique, sachant qu'il ne s'agit pas d'un canapé, mais d'un fauteuil à une seule place. Je plains les sénégalais, qui devront voter, et qui devront choisir...entre la peste et le choléra!
Bon courage quand même.
Me François JURAIN

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