Les marchés publics sont dans un dynamisme continu au Sénégal, en particulier en termes de volume financier mobilisé. Selon Saër Niang, directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics, « en 2007, la commande publique tournait autour de 500 milliards de francs Cfa par an. Aujourd’hui, en clôturant 2016, elle est passée à près de 2 mille milliards.»
Dans la foulée, il a indiqué que "la commande publique demeure aujourd’hui un instrument et un mécanisme qui devra être utilisé pour le développement économique et social du pays".
Et pour mieux professionnaliser le secteur, il a révélé que l’Armp travaille à la mise en place d’un ordre des spécialistes en passation des marchés publics « à travers la préparation et la formation.»
C’était lors de la cérémonie de remise de l’accréditation de manager spécialiste de passation des marchés publics et du master en management et régulation des marchés publics.
Dans la foulée, il a indiqué que "la commande publique demeure aujourd’hui un instrument et un mécanisme qui devra être utilisé pour le développement économique et social du pays".
Et pour mieux professionnaliser le secteur, il a révélé que l’Armp travaille à la mise en place d’un ordre des spécialistes en passation des marchés publics « à travers la préparation et la formation.»
C’était lors de la cérémonie de remise de l’accréditation de manager spécialiste de passation des marchés publics et du master en management et régulation des marchés publics.
« Nous devons avoir des spécialistes aguerris et bien formés qui auront une bonne compréhension du mécanisme de passation de marché, mais également de l’esprit et des objectifs des options de l’orientation des marchés publics », a ajouté M. Niang.
Selon lui, "ces formations permettent d’avoir un levier consistant de spécialistes en vue de bâtir un environnement où un ordre des spécialistes interviendra de façon efficace sans pour autant être désavoués".
« Pour réussir ce passage de la dimension administrative vers la dimension stratégique des marchés publics, il faut absolument mettre l’accent sur la formation", a insisté le directeur général de l’ARMP.
Le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Mamadou Talla, a soutenu, pour sa part, que le master et l’accréditation contribuent à apporter une rigueur dans le domaine de la commande publique.
Magnifiant l’efficacité de ce programme qui a permis de former plusieurs récipiendaires, il a par la suite appelé les acteurs à s’engager davantage dans la recherche des compétences. Selon le recteur de l’université Cheikh Anta Diop, Ibrahima Thioub, l’université a accusé beaucoup de retard en ce qui concerne la formation professionnelle des étudiants, espérant qu’elle va favoriser la formation professionnelle et l’apprentissage des métiers.
Au total, 169 récipiendaires ont reçus leur certification, dont 24 en master en management et régulation des marchés publics et 145 en accréditation de manager spécialiste de passation des marchés. On a noté la présence du doyen de l’école des sciences de la gestion de l’université du Québec à Montréal, Stéphane Pallage, et du directeur général de Setym international, Larbi Bennouna.
(Avec APS)