Le président vénézuélien Nicolas Maduro a salué samedi les « mesures légères mais significatives » prises par les États-Unis pour « accorder des licences » aux compagnies pétrolières afin qu’elles puissent opérer dans au Venezuela dans le cadre d’un allègement des sanctions économiques contre le pays sud-américain.
« Il y a une semaine, les États-Unis ont pris des mesures légères mais significatives en accordant des licences à (l’entreprise américaine) Chevron, à (l’italienne) Eni et à (l’espagnole) Repsol pour commencer les processus de production de gaz et de pétrole au Venezuela afin de les exporter vers ses marchés naturels », a déclaré le président dans une interview accordée à une station de radio argentine, dont le compte Twitter présidentiel a publié des extraits.
La Maison-Blanche a annoncé le 17 mai l’allègement de certaines des sanctions imposées en 2019, notamment un embargo pétrolier, visant à évincer du pouvoir Nicolas Maduro après les élections controversées de 2018 qui ont mené à sa réélection.
Cet allègement des sanctions entrait dans le cadre de la promotion du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, soutenue par Washington, suspendu en octobre dernier et qui n’a pas encore repris.
Un haut responsable américain avait cependant martelé que la politique américaine à l’égard du Venezuela demeurait inchangée : les sanctions seront « allégées » en cas d’avancées vers la démocratie et des élections « libres », et « alourdies » si le processus déraille.
Ce haut responsable de l’administration Biden avait souligné que cet « allègement de sanctions » concerne avant tout une « dérogation limitée » octroyée au groupe pétrolier américain Chevron dans le cadre de l’embargo.
Cette société pourra « négocier les termes de potentielles futures activités au Venezuela », sans toutefois conclure de nouvel accord avec la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA, a expliqué ce responsable.
Cette source n’a pas nommé Eni ou Repsol mais la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez avait indiqué avoir « vérifié et confirmé » que la mesure incluait les entreprises européennes.
Un Sommet des Amériques est organisé du 6 au 10 juin à Los Angeles auquel les États-Unis, en tant que pays-hôte, n’ont invité ni Cuba, ni le Venezuela ni le Nicaragua.
Les autorités américaines ont expliqué que l’« engagement » envers la démocratie serait le facteur qui serait pris en compte pour décider qui serait invité au Sommet. (AFP)
« Il y a une semaine, les États-Unis ont pris des mesures légères mais significatives en accordant des licences à (l’entreprise américaine) Chevron, à (l’italienne) Eni et à (l’espagnole) Repsol pour commencer les processus de production de gaz et de pétrole au Venezuela afin de les exporter vers ses marchés naturels », a déclaré le président dans une interview accordée à une station de radio argentine, dont le compte Twitter présidentiel a publié des extraits.
La Maison-Blanche a annoncé le 17 mai l’allègement de certaines des sanctions imposées en 2019, notamment un embargo pétrolier, visant à évincer du pouvoir Nicolas Maduro après les élections controversées de 2018 qui ont mené à sa réélection.
Cet allègement des sanctions entrait dans le cadre de la promotion du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, soutenue par Washington, suspendu en octobre dernier et qui n’a pas encore repris.
Un haut responsable américain avait cependant martelé que la politique américaine à l’égard du Venezuela demeurait inchangée : les sanctions seront « allégées » en cas d’avancées vers la démocratie et des élections « libres », et « alourdies » si le processus déraille.
Ce haut responsable de l’administration Biden avait souligné que cet « allègement de sanctions » concerne avant tout une « dérogation limitée » octroyée au groupe pétrolier américain Chevron dans le cadre de l’embargo.
Cette société pourra « négocier les termes de potentielles futures activités au Venezuela », sans toutefois conclure de nouvel accord avec la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA, a expliqué ce responsable.
Cette source n’a pas nommé Eni ou Repsol mais la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez avait indiqué avoir « vérifié et confirmé » que la mesure incluait les entreprises européennes.
Un Sommet des Amériques est organisé du 6 au 10 juin à Los Angeles auquel les États-Unis, en tant que pays-hôte, n’ont invité ni Cuba, ni le Venezuela ni le Nicaragua.
Les autorités américaines ont expliqué que l’« engagement » envers la démocratie serait le facteur qui serait pris en compte pour décider qui serait invité au Sommet. (AFP)