PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin a annoncé jeudi qu'il voterait pour Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle mais uniquement par loyauté envers le Parti socialiste et non pour les idées qu'il défend dans sa campagne.
"Je ne manquerai pas à ma famille politique. Le candidat de mon parti, c'est Benoît Hamon. Je voterai donc Benoît Hamon au premier tour", a-t-il dit sur BFMTV.
"Vous dire que je suis satisfait de sa campagne, que je suis satisfait de ses propositions, ce serait mentir. Mais il m'est arrivé aussi à d'autres moments dans ma vie politique de voter pour des candidats du Parti socialiste qui n'étaient pas exactement sur la même tendance que moi", ajouté Michel Sapin.
"Je fais de cette question de la loyauté en politique une valeur cardinale", a poursuivi le ministre, "et je pense d'ailleurs que c'est une critique que je pourrais faire à certains soutiens de Benoît Hamon et peut être à lui-même, c'est d'avoir manqué de loyauté à l'égard du président de la République, par rapport à son parti qui lui a permis d'être élu."
"Je lui fais ce reproche", a-t-il dit de l'ancien "frondeur" du PS, "je ne veux pas qu'on m'en fasse le reproche. On ne me fera pas le reproche de manquer de loyauté vis-à-vis de mon parti".
"Je ne manquerai pas à ma famille politique. Le candidat de mon parti, c'est Benoît Hamon. Je voterai donc Benoît Hamon au premier tour", a-t-il dit sur BFMTV.
"Vous dire que je suis satisfait de sa campagne, que je suis satisfait de ses propositions, ce serait mentir. Mais il m'est arrivé aussi à d'autres moments dans ma vie politique de voter pour des candidats du Parti socialiste qui n'étaient pas exactement sur la même tendance que moi", ajouté Michel Sapin.
"Je fais de cette question de la loyauté en politique une valeur cardinale", a poursuivi le ministre, "et je pense d'ailleurs que c'est une critique que je pourrais faire à certains soutiens de Benoît Hamon et peut être à lui-même, c'est d'avoir manqué de loyauté à l'égard du président de la République, par rapport à son parti qui lui a permis d'être élu."
"Je lui fais ce reproche", a-t-il dit de l'ancien "frondeur" du PS, "je ne veux pas qu'on m'en fasse le reproche. On ne me fera pas le reproche de manquer de loyauté vis-à-vis de mon parti".