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« Sarkozy IV », « effet pschitt » : les oppositions raillent le nouveau gouvernement dès sa nomination

Jeudi 11 Janvier 2024

Jeudi 11 janvier, le nouveau gouvernement a été dévoilé peu avant 20 heures par Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée. Après les annonces des ministres, les premières réactions n’ont pas tardé de la part de la classe politique.

 

“Le gouvernement Sarkozy IV”, “Après l’effet waouh, l’effet pschitt” : le gouvernement Attal ne fait pas que des heureux. Peu avant 20 heures jeudi 11 janvier, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a dévoilé les nouveaux membres qui composent le gouvernement de Gabriel Attal, Premier ministre. Deux ministres, Rachida Dati et Catherine Vautrin, sont issues des rangs de la droite, sous Nicolas Sarkozy. De quoi déclencher les réactions ironiques à gauche.

 

Dans un post publié sur X (ex-Twitter), le patron des socialistes Olivier Faure n’a pas mâché ses mots : “La "régénération" c’est donc celle des dinosaures sarkozystes. Le "réarmement civique", c’est donc la nomination d’une ministre mise en examen pour trafic d’influence et corruption. Après l’effet waouh, l’effet pschitt.” Le premier secrétaire du PS n’a toutefois pas explicitement nommé Rachida Dati.

 

Même son de cloche chez les Ecologistes où la patronne Marine Tondelier a directement visé sur X (ex-Twitter) deux des quatre nouvelles têtes au gouvernement : “Vautrin, Dati, c'est le gouvernement Sarkozy IV en fait ...” Alors qu’aucune femme n’occupe la tête d’un ministère régalien dans le nouveau gouvernement Attal, la secrétaire nationale adjointe d’EELV, Sandrine Rousseau a ironisé sur la parité sur X (ex-Twitter) :

“Aucune femme sur un ministère régalien. On est bien là, à la fraîche, décontractés de la grande cause.“ Secrétaire national du Parti Communiste, Fabien Roussel a carrément souhaité la bienvenue sur ses réseaux sociaux au gouvernement “Sarkozy 4 !”.

 

"Le gouvernement sent l’agonie de l’entre-soi''

 

Après les annonces, Mathilde Panot est allée encore plus loin. Sur ses réseaux sociaux, la cheffe des députés insoumis estime que “ce remaniement sent l’agonie de l’entre-soi et une attaque sans précédent de nos droits. Nous les combattrons sans faillir.” Dans sa publication, elle dénonce “la concentration des portefeuilles, la relégation des femmes” et “le recyclage interminable du premier cercle du monarque”.

 

A droite de l’échiquier politique, chez les Républicains, le Président Eric Ciotti a à peine attendu les annonces officielles avant d’exclure la nouvelle ministre de la Culture estimant dans un communiqué sur ses réseaux sociaux qu’elle s’est “placée en dehors de notre famille politique”. 

 

Dans un post sur X, Renaud Muselier a ironisé sur le nombre de cadres LR partis au gouvernement : “Il y aura bientôt plus de cadres LR au Gouvernement, qu’au sein de la direction des Républicains !”.

Eric Zemmour a alors répondu au délégué régional de Renaissance “qu’il y aura bientôt plus d’électeurs des Républicains chez Reconquête qu’aux Républicains. Nous accueillons ces Français sincères avec joie.”

 

Du côté du Rassemblement national, le parti politique a réagi en maniant l'ironie, par l’intermédiaire de Laurent Jacobelli, son porte-parole : “Les Pieds Nickelés remplacent les Shadocks”, a-t-il simplement commenté sur X.

Enfin, Louis Aliot est revenu, lui, jeudi soir sur la nomination de Rachida Dati sur BFMTV. Pour le maire RN de Perpignan, la nouvelle ministre peut être "quelqu'un qui remettra un peu de pluralisme" à la Culture. [
AFP]

 
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