Par Mandiaye Gaye
Nous avons constaté que, faute d’un renouvellement qualitatif de son personnel politique depuis des décennies, notre pays est, aujourd’hui, malheureusement encombré par des bandes de politiciens véreux et d’escrocs de tout acabit, aux langues de bois, sans foi ni loi. De surcroit, ils ne sont mus, en vérité, que par leurs intérêts et ambitions personnels au détriment de celui général de leur peuple. En outre, ils entendent faire de la politique, leur seule et unique profession.
Ainsi, en lieu et place, d’un renouvellement en faveur d’un personnel politique de qualité, par l’arrivée d’une autre génération d’hommes et de femmes politiques, pleins de vertus et d’éthique, sans conteste, comme le peuple sénégalais souhaiterait tant, en avoir, après sa longue traversée du désert, sous la houlette de politiciens peu ou pas patriotiques du tout, de l’indépendance à nos jours.
En effet, au Sénégal, c’est une race de politiciens d’un autre âge qui s’est installée dans le pays depuis des décennies et accapare, à la place de véritables hommes politiques, patriotes, vertueux et intègres et désintéressés. Et, ces politiciens véreux dont la plupart ne sont que des opportunistes, sont prêts à tout, pour se faire élire à tout prix.
A cette fin d’ailleurs, ils s’adonnent ainsi à toute sorte de propagandes mensongères. Propagandes, qu’ils savent bien irréalisables, même quitte demain, à se dédire honteusement et y revenir. Ensuite, de tels politiciens sans scrupule, ne reculent devant rien, et sont prêts à user de n’importe quel stratagème pour arriver à leurs fins indécentes, à savoir s’accaparer des richesses du pays. Car, l’essentiel pour eux, c’est uniquement de gagner et quelle que soit, du reste, la manière, cela importe peu.
Voilà pourquoi d’ailleurs, au cours de cette campagne des législatives du 30 juillet 2017, nous avons effectivement, tout entendu de la bouche de certains candidats, farfelus et hauts en couleur. Et pire, certains d’entre eux, à cœur joie, se sont laissés aller délibérément, à des promesses démagogiques, et les plus extravagantes, dans l’unique objectif, d’épater et d’émerveiller des populations, qui ont de réels besoins à satisfaire. Et pourtant, tout cela, en vérité, n’est cousu que dans un tissu de mensonges indécents, afin de mieux ferrer et arnaquer leurs populations, victimes innocentes.
Par voie de conséquence, au regard de notre passé politique si déplorable et déliquescent, aujourd’hui, le moment est arrivé à présent, de procéder à un assainissement sans complaisance et à une moralisation des mœurs et pratiques politiques dans notre pays. De telles tâches aussi majeures et de si grande envergure, sont arrivées à maturité et devenues incontournables, à telle enseigne que l’on ne peut plus faire l’économie de ne pas les prendre à bras-le-corps.
Dès lors, la nécessité d’une réforme fondamentale, profonde et audacieuse de nos actuelles institutions, devenues archaïques, s’impose impérativement, à notre pays. Et, pour qu’il ne perde pas encore trop de temps et de l’argent, à commander d’autres études à cet effet, il devrait, tout juste, pour la réalisation d’une telle tâche, tenir compte des travaux de la CNRI (Commission nationale de réformes des institutions) et des Assises nationales. Donc, cette réforme, naturellement, pourrait se faire à la lumière et dans l’optique des recommandations si pertinentes de la CNRI et aussi, en tenant compte des conclusions des Assises nationales.
Ainsi, par cette voie royale et peu coûteuse, notre pays, avec une volonté politique affirmée et pour l’intérêt supérieur de la Nation, pourrait mettre fin à cette vague, d’escroqueries et de vagabondage politique, infernale qui prévaut toujours et perdure encore dans notre pays. Et, il serait, dans le même élan et par la même occasion, utile de procéder aussi, une bonne fois pour toutes, à la moralisation, des mœurs et de la vie politique, au Sénégal, par des mesures audacieuses.
A propos de politique : Voici un mot, au contenu si noble, et dont la pratique est incontournable dans la vie de toute société humaine. Mais malheureusement, il est, aujourd’hui, galvaudé et vidé de son sens propre par des politiciens professionnels et ses fossoyeurs. Et, le tout, rien qu’à des fins de cupidité. La définition qui suit en donne tout le sens.
Définition : « La politique recouvre tout ce qui a trait au gouvernement d’une communauté ou d’un Etat, comme (l’art et la manière de gouverner ; l’organisation des pouvoirs ; la conduite des affaires publiques ; les actions prévues ou mises en œuvre par une institution…) ». Mais de manière plus explicite, André Comte-Sponville, (dans le capitalisme est-il mort ?- 2004, précise la politique en ces termes : « La politique n’est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur et elle seule, à l’échelle d’un pays ou du monde peut le faire efficacement »
Un petit rappel historique, comme illustration : la politique, à l’origine, était une affaire de grands penseurs, qui étaient dotés de solides connaissances scientifiques, d’idées géniales dans les domaines tels que l’économie, le social, la philosophie, la science, la culture, etc. Leurs pensées et idées étaient traduites sous forme de doctrines politiques, économiques et sociales en vue de leur mise en œuvre au plan social, pour le mieux vivre et être, en faveur, des populations.
Et, certains hommes et femmes qui dirigeaient des organisations, des institutions ou des pays, etc., se réclamant ou se reconnaissant de ces penseurs-là, se proposaient ou s’engageaient à mettre en œuvre les doctrines de ces dits penseurs, comme leur système politique et idéologie de développement de leurs pays. Ces derniers se présentaient et se réclamaient à l’époque, comme leurs disciples. Ainsi, ces hommes et femmes s’identifiaient et s’attachaient fidèlement à l’une ou l’autre de ces idéologies ou doctrines politiques.
D’antan, de tels hommes politiques prenaient bien le soin de s’imprégner parfaitement de ces doctrines et leurs théories politiques aux fins de leur application correcte sur le terrain et dans les règles de l’art. Une telle démarche, méthodique, logique et pleine de sens, est tout le contraire de la pratique, qui se fait actuellement, dans notre pays et en Afrique globalement.
La politique, en principe, était d’antan portée et pratiquée par des hommes et des femmes de grande valeur, de générosité, de capacité et abnégation. Ils étaient exemplaires dans leur comportement en milieu social et vis-à-vis de la sauvegarde du patrimoine commun, à toute la nation. Généralement, ces gens-là faisaient don de leur personne pour servir de leur peuple, sans aucune contrepartie matérielle de quelque forme ou nature que ce soit.
En effet, pour ces derniers, seule la satisfaction morale, d’avoir bien servi leurs concitoyens, durant leur mandat et contrat, importait pour eux et, en plus, de mériter la confiance que le peuple avait placée en eux. Ainsi, pour ces hommes et femmes politiques de l’époque, l’honneur passait toujours avant l’argent. Car, comme disait l’autre : « Le poids de l’argent défigure la morale » En outre, ils ne s’enrichissaient jamais par l’entremise de leur fonction administrative ou politique qu’ils exerçaient au nom de la société, car leur honneur et haut degré de patriotisme et d’éthique, le leur interdisait, absolument.
Somme toute, c’est un tel espace politique de qualité et d’environnement sain et propice à l’exercice de la politique, la démocratie et le développement harmonieux, que notre pays doit, inlassablement, rechercher à tout prix, et trouver dans les meilleurs délais. Un tel chalenge ou pari exige, c’est évident, une de haute portée patriotique. Ainsi, il ne peut être réalisé effectivement, qu’avec un nouveau type de citoyen sénégalais, qui est bien conscient de son devoir, ses droits et responsabilités, il doit également, être porteur d’une valeur et conscience de patriotisme incontestable.
Au demeurant, au Sénégal, il nous faudrait dorénavant, instaurer impérativement, un autre système politique, plus démocratique, plus cohérent, plus humaniste et qui serait en phase avec l’évolution actuelle, à tout point de vue, des sociétés humaines modernes. En conséquence, nous avons alors, l’obligation de faire autrement, la politique.
A savoir de nous doter d’un système politique humaniste, respectant les droits et libertés démocratiques des citoyens, c’est-à-dire celui dans lequel l’Homme politique, comme décrit plus haut, sera un acteur essentiel pour une pratique politique acceptable et consensuelle, et système dans lequel aussi, seule la confrontation démocratique des bonnes idées créatrices, pour développer et sortir notre pays de son enlisement cinquantenaire, prévaudrait.
Un tel système renverserait la donne et relèguerait, à l’arrière plan et de manière définitive, le rôle nuisible de l’argent dans la politique. Contrairement, au rôle central ou primordial qu’il y joue en ce moment. Autrement dit, il nous faudrait procéder au nettoyage des écuries d’Augias, en faisant une véritable moralisation de la vie publique dans notre pays. Une action, synonyme d’une révolution culturelle, afin de nous débarrasser de certaines tares et mœurs, des contre valeurs nocives à notre société.
En général et dans la bonne tradition des sociétés humaines, l’homme ou la femme politique, en principe, était un volontaire et bénévole, qui s’engageait fermement et se mettait résolument au service de ses concitoyens afin de les servir, noblement, et non de se servir soi-même. Aujourd’hui, certes, la proclamation de ce principe, combien noble, demeure encore théoriquement, pour certains candidats.
Mais en réalité, leur pratique, une fois élus et bien installés confortablement au pouvoir, est tout autre. C’est un état de fait bien triste et regrettable, qui est, cependant, bien en cours chez nous. En somme, on dirait que, c’est une bourrasque d’amnésie qui traverse, à chaque fois, certains politiciens pouvoiristes, au point qu’ils oublient, dès leur accession au pouvoir, tout, et remettent tout en cause.
A propos des législatives du 30 juillet dernier, il faut noter que, c’est la division absurde de l’opposition, l’une des principales causes de sa défaite à ces législatives, à cause des intérêts et ambitions personnels de ses membres, au détriment de l’intérêt général du peuple sénégalais.
Elle nous rappelle le scénario de la présidentielle de 2012, lorsque Benno siggil senegaal de Moustapha Niasse et Benno ak Tanor avaient refusé de s’unir et de s’entendre sur l’essentiel, face à Wade. Comme l’on dit : les mêmes effets produisent les mêmes causes, et également, les mêmes erreurs conduisent toujours à la défaite. Osons espérer qu’enfin, après cette nouvelle défaite, nos hommes et femmes politiques, en tireront logiquement, les leçons et enseignements qu’il faut, pour repartir du bon pied, la prochaine fois. Moralité : il est évident que qui n’avance pas recule !
Mandiaye Gaye
Mandiaye15@gmail.com
Nous avons constaté que, faute d’un renouvellement qualitatif de son personnel politique depuis des décennies, notre pays est, aujourd’hui, malheureusement encombré par des bandes de politiciens véreux et d’escrocs de tout acabit, aux langues de bois, sans foi ni loi. De surcroit, ils ne sont mus, en vérité, que par leurs intérêts et ambitions personnels au détriment de celui général de leur peuple. En outre, ils entendent faire de la politique, leur seule et unique profession.
Ainsi, en lieu et place, d’un renouvellement en faveur d’un personnel politique de qualité, par l’arrivée d’une autre génération d’hommes et de femmes politiques, pleins de vertus et d’éthique, sans conteste, comme le peuple sénégalais souhaiterait tant, en avoir, après sa longue traversée du désert, sous la houlette de politiciens peu ou pas patriotiques du tout, de l’indépendance à nos jours.
En effet, au Sénégal, c’est une race de politiciens d’un autre âge qui s’est installée dans le pays depuis des décennies et accapare, à la place de véritables hommes politiques, patriotes, vertueux et intègres et désintéressés. Et, ces politiciens véreux dont la plupart ne sont que des opportunistes, sont prêts à tout, pour se faire élire à tout prix.
A cette fin d’ailleurs, ils s’adonnent ainsi à toute sorte de propagandes mensongères. Propagandes, qu’ils savent bien irréalisables, même quitte demain, à se dédire honteusement et y revenir. Ensuite, de tels politiciens sans scrupule, ne reculent devant rien, et sont prêts à user de n’importe quel stratagème pour arriver à leurs fins indécentes, à savoir s’accaparer des richesses du pays. Car, l’essentiel pour eux, c’est uniquement de gagner et quelle que soit, du reste, la manière, cela importe peu.
Voilà pourquoi d’ailleurs, au cours de cette campagne des législatives du 30 juillet 2017, nous avons effectivement, tout entendu de la bouche de certains candidats, farfelus et hauts en couleur. Et pire, certains d’entre eux, à cœur joie, se sont laissés aller délibérément, à des promesses démagogiques, et les plus extravagantes, dans l’unique objectif, d’épater et d’émerveiller des populations, qui ont de réels besoins à satisfaire. Et pourtant, tout cela, en vérité, n’est cousu que dans un tissu de mensonges indécents, afin de mieux ferrer et arnaquer leurs populations, victimes innocentes.
Par voie de conséquence, au regard de notre passé politique si déplorable et déliquescent, aujourd’hui, le moment est arrivé à présent, de procéder à un assainissement sans complaisance et à une moralisation des mœurs et pratiques politiques dans notre pays. De telles tâches aussi majeures et de si grande envergure, sont arrivées à maturité et devenues incontournables, à telle enseigne que l’on ne peut plus faire l’économie de ne pas les prendre à bras-le-corps.
Dès lors, la nécessité d’une réforme fondamentale, profonde et audacieuse de nos actuelles institutions, devenues archaïques, s’impose impérativement, à notre pays. Et, pour qu’il ne perde pas encore trop de temps et de l’argent, à commander d’autres études à cet effet, il devrait, tout juste, pour la réalisation d’une telle tâche, tenir compte des travaux de la CNRI (Commission nationale de réformes des institutions) et des Assises nationales. Donc, cette réforme, naturellement, pourrait se faire à la lumière et dans l’optique des recommandations si pertinentes de la CNRI et aussi, en tenant compte des conclusions des Assises nationales.
Ainsi, par cette voie royale et peu coûteuse, notre pays, avec une volonté politique affirmée et pour l’intérêt supérieur de la Nation, pourrait mettre fin à cette vague, d’escroqueries et de vagabondage politique, infernale qui prévaut toujours et perdure encore dans notre pays. Et, il serait, dans le même élan et par la même occasion, utile de procéder aussi, une bonne fois pour toutes, à la moralisation, des mœurs et de la vie politique, au Sénégal, par des mesures audacieuses.
A propos de politique : Voici un mot, au contenu si noble, et dont la pratique est incontournable dans la vie de toute société humaine. Mais malheureusement, il est, aujourd’hui, galvaudé et vidé de son sens propre par des politiciens professionnels et ses fossoyeurs. Et, le tout, rien qu’à des fins de cupidité. La définition qui suit en donne tout le sens.
Définition : « La politique recouvre tout ce qui a trait au gouvernement d’une communauté ou d’un Etat, comme (l’art et la manière de gouverner ; l’organisation des pouvoirs ; la conduite des affaires publiques ; les actions prévues ou mises en œuvre par une institution…) ». Mais de manière plus explicite, André Comte-Sponville, (dans le capitalisme est-il mort ?- 2004, précise la politique en ces termes : « La politique n’est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur et elle seule, à l’échelle d’un pays ou du monde peut le faire efficacement »
Un petit rappel historique, comme illustration : la politique, à l’origine, était une affaire de grands penseurs, qui étaient dotés de solides connaissances scientifiques, d’idées géniales dans les domaines tels que l’économie, le social, la philosophie, la science, la culture, etc. Leurs pensées et idées étaient traduites sous forme de doctrines politiques, économiques et sociales en vue de leur mise en œuvre au plan social, pour le mieux vivre et être, en faveur, des populations.
Et, certains hommes et femmes qui dirigeaient des organisations, des institutions ou des pays, etc., se réclamant ou se reconnaissant de ces penseurs-là, se proposaient ou s’engageaient à mettre en œuvre les doctrines de ces dits penseurs, comme leur système politique et idéologie de développement de leurs pays. Ces derniers se présentaient et se réclamaient à l’époque, comme leurs disciples. Ainsi, ces hommes et femmes s’identifiaient et s’attachaient fidèlement à l’une ou l’autre de ces idéologies ou doctrines politiques.
D’antan, de tels hommes politiques prenaient bien le soin de s’imprégner parfaitement de ces doctrines et leurs théories politiques aux fins de leur application correcte sur le terrain et dans les règles de l’art. Une telle démarche, méthodique, logique et pleine de sens, est tout le contraire de la pratique, qui se fait actuellement, dans notre pays et en Afrique globalement.
La politique, en principe, était d’antan portée et pratiquée par des hommes et des femmes de grande valeur, de générosité, de capacité et abnégation. Ils étaient exemplaires dans leur comportement en milieu social et vis-à-vis de la sauvegarde du patrimoine commun, à toute la nation. Généralement, ces gens-là faisaient don de leur personne pour servir de leur peuple, sans aucune contrepartie matérielle de quelque forme ou nature que ce soit.
En effet, pour ces derniers, seule la satisfaction morale, d’avoir bien servi leurs concitoyens, durant leur mandat et contrat, importait pour eux et, en plus, de mériter la confiance que le peuple avait placée en eux. Ainsi, pour ces hommes et femmes politiques de l’époque, l’honneur passait toujours avant l’argent. Car, comme disait l’autre : « Le poids de l’argent défigure la morale » En outre, ils ne s’enrichissaient jamais par l’entremise de leur fonction administrative ou politique qu’ils exerçaient au nom de la société, car leur honneur et haut degré de patriotisme et d’éthique, le leur interdisait, absolument.
Somme toute, c’est un tel espace politique de qualité et d’environnement sain et propice à l’exercice de la politique, la démocratie et le développement harmonieux, que notre pays doit, inlassablement, rechercher à tout prix, et trouver dans les meilleurs délais. Un tel chalenge ou pari exige, c’est évident, une de haute portée patriotique. Ainsi, il ne peut être réalisé effectivement, qu’avec un nouveau type de citoyen sénégalais, qui est bien conscient de son devoir, ses droits et responsabilités, il doit également, être porteur d’une valeur et conscience de patriotisme incontestable.
Au demeurant, au Sénégal, il nous faudrait dorénavant, instaurer impérativement, un autre système politique, plus démocratique, plus cohérent, plus humaniste et qui serait en phase avec l’évolution actuelle, à tout point de vue, des sociétés humaines modernes. En conséquence, nous avons alors, l’obligation de faire autrement, la politique.
A savoir de nous doter d’un système politique humaniste, respectant les droits et libertés démocratiques des citoyens, c’est-à-dire celui dans lequel l’Homme politique, comme décrit plus haut, sera un acteur essentiel pour une pratique politique acceptable et consensuelle, et système dans lequel aussi, seule la confrontation démocratique des bonnes idées créatrices, pour développer et sortir notre pays de son enlisement cinquantenaire, prévaudrait.
Un tel système renverserait la donne et relèguerait, à l’arrière plan et de manière définitive, le rôle nuisible de l’argent dans la politique. Contrairement, au rôle central ou primordial qu’il y joue en ce moment. Autrement dit, il nous faudrait procéder au nettoyage des écuries d’Augias, en faisant une véritable moralisation de la vie publique dans notre pays. Une action, synonyme d’une révolution culturelle, afin de nous débarrasser de certaines tares et mœurs, des contre valeurs nocives à notre société.
En général et dans la bonne tradition des sociétés humaines, l’homme ou la femme politique, en principe, était un volontaire et bénévole, qui s’engageait fermement et se mettait résolument au service de ses concitoyens afin de les servir, noblement, et non de se servir soi-même. Aujourd’hui, certes, la proclamation de ce principe, combien noble, demeure encore théoriquement, pour certains candidats.
Mais en réalité, leur pratique, une fois élus et bien installés confortablement au pouvoir, est tout autre. C’est un état de fait bien triste et regrettable, qui est, cependant, bien en cours chez nous. En somme, on dirait que, c’est une bourrasque d’amnésie qui traverse, à chaque fois, certains politiciens pouvoiristes, au point qu’ils oublient, dès leur accession au pouvoir, tout, et remettent tout en cause.
A propos des législatives du 30 juillet dernier, il faut noter que, c’est la division absurde de l’opposition, l’une des principales causes de sa défaite à ces législatives, à cause des intérêts et ambitions personnels de ses membres, au détriment de l’intérêt général du peuple sénégalais.
Elle nous rappelle le scénario de la présidentielle de 2012, lorsque Benno siggil senegaal de Moustapha Niasse et Benno ak Tanor avaient refusé de s’unir et de s’entendre sur l’essentiel, face à Wade. Comme l’on dit : les mêmes effets produisent les mêmes causes, et également, les mêmes erreurs conduisent toujours à la défaite. Osons espérer qu’enfin, après cette nouvelle défaite, nos hommes et femmes politiques, en tireront logiquement, les leçons et enseignements qu’il faut, pour repartir du bon pied, la prochaine fois. Moralité : il est évident que qui n’avance pas recule !
Mandiaye Gaye
Mandiaye15@gmail.com