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Serguei Lavrov : «Washington ne mènera pas de frappes» en Corée du Nord

Dimanche 24 Septembre 2017

Serguei Lavrov : «Washington ne mènera pas de frappes» en Corée du Nord
Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov a affirmé dimanche que les Etats-Unis ne procèderaient pas à des frappes contre la Corée du Nord car ils savent avec certitude que Pyongyang dispose de bombes nucléaires.
 
«Les Américains ne procéderont pas à des frappes contre la Corée (du Nord), car ils ne soupçonnent pas, mais sont certains qu'elle dispose de bombes nucléaires», a-t-il déclaré dans un entretien à la chaîne russe NTV diffusé dimanche. «Je ne suis pas en train de défendre la Corée du Nord, je dis juste que presque tout le monde est d'accord avec cette analyse».
 
«Avec des caresses»
 
Sergueï Lavrov a souligné que la crise actuelle pouvait être résolue à travers une approche plus souple. «Seulement avec des caresses, des suggestions et de la persuasion», a-t-il répondu quand on l'a interrogé sur les moyens de mettre fin aux menaces de Pyongyang.
 
Si Washington ne recourt pas à cette approche, «nous pourrions faire face à une catastrophe très imprévisible et des dizaines, si ce n'est des centaines de milliers de citoyens innocents de Corée du Sud mais aussi de Corée du Nord, bien sûr, et du Japon souffriront. Et la Russie comme la Chine sont à côté.»
 
«Approche raisonnable»
 
Cette interview a été diffusée après que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré vendredi que Moscou était «profondément préoccupé» par l'«escalade des tensions» sur le dossier nord-coréen après les derniers échanges de «menaces» entre Donald Trump et Kim Jong-Un.
 
Vendredi, à l'ONU, Sergueï Lavrov avait réclamé que «les têtes chaudes se refroidissent». Il faut privilégier «l'approche raisonnable et non émotionnelle - au lieu d'avoir une cour d'école où les enfants se battent sans que personne ne puisse les arrêter».
 
Kim Jong-Un a qualifié Donald Trump d'homme «mentalement dérangé» qui paiera «cher» pour ses menaces contre la Corée du Nord, quelques heures après l'annonce par Washington d'un renforcement des sanctions contre Pyongyang. Donald Trump l'avait qualifié à la tribune des Nations unies d'«homme-fusée» et avait menacé la Corée de Nord de «destruction totale». (afp/nxp)
 
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