Les présidents russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan ont parlé vendredi au téléphone et se sont dits « inquiets de l’escalade des tensions » après la mort d’au moins 33 soldats turcs dans le nord-ouest de la Syrie.
Les deux chefs d’Etat « ont poursuivi leurs échanges de vues sur la situation en Syrie », indique le Kremlin dans un communiqué, ajoutant qu’ils sont « sérieusement inquiets de l’escalade des tensions à Idleb ».
Selon le communiqué, ils ont aussi évoqué la nécessité « d’améliorer l’efficacité » des canaux de communication entre les armées des deux pays, ainsi que de « prendre des mesures supplémentaires » pour normaliser la situation.
« Il est convenu d’intensifier les consultations interministérielles pertinentes et d’étudier la possibilité de tenir prochainement un sommet », ajoute le communiqué.
Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait présenté ses condoléances à la Turquie, assurant vouloir éviter que de « telles tragédies » se reproduisent et que Moscou « fait tout pour assurer la sécurité des soldats turcs » déployés en Syrie.
« Nous présentons nos condoléances et nous faisons tout pour que la sécurité des soldats turcs qui garantissent le régime de désescalade dans la zone d’Idleb soit assurée », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou.
Il a toutefois prévenu qu’« en réponse aux violations constantes du régime de cessez-le-feu dans la zone, l’armée syrienne a parfaitement le droit de répliquer ». « Nous ne pouvons pas leur interdire », a-t-il ajouté.
Les lourdes pertes essuyées par Ankara jeudi interviennent après des semaines de tensions croissantes à Idleb entre les forces turques et celles du régime, qui se sont affrontées à plusieurs reprises depuis le début du mois.
Après la mort d’au moins 33 soldats turcs, la Russie, alliée du régime syrien, a accusé vendredi les troupes d’Ankara d’avoir été parmi des « unités combattantes de groupes terroristes ».
Les bombardements meurtriers de jeudi portent à au moins 53 le nombre de militaires turcs tués à Idleb en février. (AFP)
Les deux chefs d’Etat « ont poursuivi leurs échanges de vues sur la situation en Syrie », indique le Kremlin dans un communiqué, ajoutant qu’ils sont « sérieusement inquiets de l’escalade des tensions à Idleb ».
Selon le communiqué, ils ont aussi évoqué la nécessité « d’améliorer l’efficacité » des canaux de communication entre les armées des deux pays, ainsi que de « prendre des mesures supplémentaires » pour normaliser la situation.
« Il est convenu d’intensifier les consultations interministérielles pertinentes et d’étudier la possibilité de tenir prochainement un sommet », ajoute le communiqué.
Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait présenté ses condoléances à la Turquie, assurant vouloir éviter que de « telles tragédies » se reproduisent et que Moscou « fait tout pour assurer la sécurité des soldats turcs » déployés en Syrie.
« Nous présentons nos condoléances et nous faisons tout pour que la sécurité des soldats turcs qui garantissent le régime de désescalade dans la zone d’Idleb soit assurée », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou.
Il a toutefois prévenu qu’« en réponse aux violations constantes du régime de cessez-le-feu dans la zone, l’armée syrienne a parfaitement le droit de répliquer ». « Nous ne pouvons pas leur interdire », a-t-il ajouté.
Les lourdes pertes essuyées par Ankara jeudi interviennent après des semaines de tensions croissantes à Idleb entre les forces turques et celles du régime, qui se sont affrontées à plusieurs reprises depuis le début du mois.
Après la mort d’au moins 33 soldats turcs, la Russie, alliée du régime syrien, a accusé vendredi les troupes d’Ankara d’avoir été parmi des « unités combattantes de groupes terroristes ».
Les bombardements meurtriers de jeudi portent à au moins 53 le nombre de militaires turcs tués à Idleb en février. (AFP)