Lors des célébrations du cinquantenaire de l'Union africaine (UA) il y a sept ans, les dirigeants du continent avaient promis de « mettre un terme à toutes les guerres en Afrique d'ici à 2020 ». On est loin du compte. Un objectif qui perdure néanmoins : le sommet annuel de l'organisation panafricaine, qui doit se dérouler dimanche 9 et lundi 10 février à Addis-Abeba en présence des chefs d'Etat et de gouvernement des cinquante-cinq membres de l'UA, a pour thème « Faire taire les armes ».
Des progrès ont certes été enregistrés dernièrement en Centrafrique ou au Soudan mais, du Cameroun au Mozambique, de nouvelles crises sont venues s'ajouter à celles qui déchirent déjà des pays comme la Libye ou le Soudan du Sud. S'adressant jeudi 6 février aux ministres africains des affaires étrangères, le président de la commission de l'UA Moussa Faki Mahamat a dressé un portrait peu flatteur de la situation du continent, du Sahel à la Somalie, assurant que l'objectif manqué de 2020 révélait « la complexité de la problématique sécuritaire en Afrique ».
Des progrès ont certes été enregistrés dernièrement en Centrafrique ou au Soudan mais, du Cameroun au Mozambique, de nouvelles crises sont venues s'ajouter à celles qui déchirent déjà des pays comme la Libye ou le Soudan du Sud. S'adressant jeudi 6 février aux ministres africains des affaires étrangères, le président de la commission de l'UA Moussa Faki Mahamat a dressé un portrait peu flatteur de la situation du continent, du Sahel à la Somalie, assurant que l'objectif manqué de 2020 révélait « la complexité de la problématique sécuritaire en Afrique ».