Les 5 chefs d'Etat lors du Sommet de Nouakchott.
Les chefs d’Etat du G5 Sahel dont le Sommet vient de se tenir à Nouakchott sont déterminés à mettre un terme «à la multiplication et à l’expansion des attaques terroristes» dans l’espace saharo-sahélien. Une ambition qui passe par la poursuite de «la montée en puissance de la Force conjointe à travers, entre autres, le partage des renseignements et la mutualisation des moyens, notamment les vecteurs aériens.»
Au-delà, les chefs d’Etat du Tchad, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont encore une fois appelé le Conseil de sécurité à accepter que « la Force conjointe du G5 Sahel soit placée sous le Chapitre 7 de la Charte des Nations-Unies» afin qu’elle dispose d’un «financement pérenne» dans ses actions. Mais cette perspective est rejetée par des membres du Conseil de sécurité dont les Etats-Unis qui sont plutôt favorables à un plus grand engagement financier et militaire des pays européens aux côtés des éléments de la force française Barkhane.
A l’issue de la rencontre de Nouakchott, plusieurs points ont été évoqués dans le communiqué final rendu public ce mercredi. Ainsi, en attendant un hypothétique engagement onusien, les chefs d’Etat saluent «la signature de l’Arrangement technique entre le G5 Sahel, la Commission européenne et l’Organisation des Nations-Unies pour la fourniture d’un appui opérationnel et logistique à la Force conjointe» mise en place par les cinq pays. A cet égard, vu «le niveau d’opérationnalisation» atteint par le quintet, ils ont appelé la communauté internationale à «concrétiser» les engagements pris à Bruxelles en 2018 lors d’une rencontre consacrée au financement de la lutte anti-terroriste au Sahel.
Sur ce plan, les organisations africaines ont reçu les félicitations du G5 Sahel pour leur action visant à éradiquer le terrorisme sur le continent. Entre l’adoption en décembre 2019 par la Cedeao d’un Plan d’action quinquennal (2020-2024) anti-terroriste, et la mise en œuvre grâce au financement de l’Uemoa du Projet d’aménagement territorial intégré (PATI) dans la zone dite des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), les chefs d’Etat attendent beaucoup du «Sommet extraordinaire» par lequel l’Union africaine (UA) entend peser de manière décisive dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, et ce «dans les meilleurs délais».
Toutefois, ils restent sur leur faim en ce qui concerne la marche des projets liés au Programme d’investissements prioritaires (PIP) et au Programme de développement d’urgence (PDU) initiés par le G5 Sahel. Pour ces deux projets essentiels destinés à «donner de l’espoir» aux populations, notamment jeunes, attirées par les offres jihadistes, les chefs d’Etat constatent un niveau de mise en œuvre peu satisfaisant imputable à la faiblesse des décaissements promis par les partenaires.
D’autres sujets ont été abordés par le sommet de Nouakchott : le projet de chemin de fer appelé «Transsahélien» dont l’étude de faisabilité sera financée sur «fonds propres», le projet de création d’une compagnie aérienne régionale, la mise en œuvre du projet de suppression des «frais d’itinérance» entre les cinq pays sahariens, etc.
Avec la réforme de son Secrétariat permanent, l’adoption d’une «Stratégie de communication», «l’Accord sur le Statut de la Force conjointe» et l’adoption d’un «Cadre d’actions prioritaires intégré», le G5 Sahel amorce une nouvelle dynamique dont l’ambition est de combiner lutte anti-terroriste et développement économique et social dans un espace géographique gangrené par la persistance d’un jihadisme sans frontières.
En attendant la tenue de son prochain sommet à Ndjamena en février 2021, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani dont le pays a quasiment éradiqué les bandes terroristes de son territoire a pris la présidence du G5 Sahel.
Au-delà, les chefs d’Etat du Tchad, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont encore une fois appelé le Conseil de sécurité à accepter que « la Force conjointe du G5 Sahel soit placée sous le Chapitre 7 de la Charte des Nations-Unies» afin qu’elle dispose d’un «financement pérenne» dans ses actions. Mais cette perspective est rejetée par des membres du Conseil de sécurité dont les Etats-Unis qui sont plutôt favorables à un plus grand engagement financier et militaire des pays européens aux côtés des éléments de la force française Barkhane.
A l’issue de la rencontre de Nouakchott, plusieurs points ont été évoqués dans le communiqué final rendu public ce mercredi. Ainsi, en attendant un hypothétique engagement onusien, les chefs d’Etat saluent «la signature de l’Arrangement technique entre le G5 Sahel, la Commission européenne et l’Organisation des Nations-Unies pour la fourniture d’un appui opérationnel et logistique à la Force conjointe» mise en place par les cinq pays. A cet égard, vu «le niveau d’opérationnalisation» atteint par le quintet, ils ont appelé la communauté internationale à «concrétiser» les engagements pris à Bruxelles en 2018 lors d’une rencontre consacrée au financement de la lutte anti-terroriste au Sahel.
Sur ce plan, les organisations africaines ont reçu les félicitations du G5 Sahel pour leur action visant à éradiquer le terrorisme sur le continent. Entre l’adoption en décembre 2019 par la Cedeao d’un Plan d’action quinquennal (2020-2024) anti-terroriste, et la mise en œuvre grâce au financement de l’Uemoa du Projet d’aménagement territorial intégré (PATI) dans la zone dite des trois frontières (Mali-Burkina-Niger), les chefs d’Etat attendent beaucoup du «Sommet extraordinaire» par lequel l’Union africaine (UA) entend peser de manière décisive dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, et ce «dans les meilleurs délais».
Toutefois, ils restent sur leur faim en ce qui concerne la marche des projets liés au Programme d’investissements prioritaires (PIP) et au Programme de développement d’urgence (PDU) initiés par le G5 Sahel. Pour ces deux projets essentiels destinés à «donner de l’espoir» aux populations, notamment jeunes, attirées par les offres jihadistes, les chefs d’Etat constatent un niveau de mise en œuvre peu satisfaisant imputable à la faiblesse des décaissements promis par les partenaires.
D’autres sujets ont été abordés par le sommet de Nouakchott : le projet de chemin de fer appelé «Transsahélien» dont l’étude de faisabilité sera financée sur «fonds propres», le projet de création d’une compagnie aérienne régionale, la mise en œuvre du projet de suppression des «frais d’itinérance» entre les cinq pays sahariens, etc.
Avec la réforme de son Secrétariat permanent, l’adoption d’une «Stratégie de communication», «l’Accord sur le Statut de la Force conjointe» et l’adoption d’un «Cadre d’actions prioritaires intégré», le G5 Sahel amorce une nouvelle dynamique dont l’ambition est de combiner lutte anti-terroriste et développement économique et social dans un espace géographique gangrené par la persistance d’un jihadisme sans frontières.
En attendant la tenue de son prochain sommet à Ndjamena en février 2021, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani dont le pays a quasiment éradiqué les bandes terroristes de son territoire a pris la présidence du G5 Sahel.