Sept candidats, dont le président Faure Gnassingbé, qui briguera un quatrième mandat, ont été retenus pour participer à la présidentielle du 22 février au Togo, selon une décision de la Cour constitutionnelle publiée vendredi.
Parmi les autres candidats, figurent Jean-Pierre Fabre, chef de file historique de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), et l’ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Kodjo Agbéyomé.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait enregistré le 8 janvier, les dossiers de dix personnalités.
La Cour constitutionnelle a rejeté les dossiers de deux candidats, pour « insuffisance du nombre de signatures d’électeurs » en leur faveur.
Le troisième (indépendant) avait entre temps, décidé de retirer sa candidature.
La campagne électorale pour cette présidentielle doit démarrer le 6 février et prendre fin le 20 février.
Environ 10.000 gendarmes et policiers membres d’une « Force sécurité élection présidentielle » (FOSEP) seront déployés à travers le pays en vue de sécuriser le scrutin, selon les autorités.
L’actuel président est au pouvoir depuis 2005, après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans. Il a été réélu en 2010 et en 2015 au terme de scrutins contestés.
Le pays a traversé une grave crise politique en 2017 et 2018, marquée par des manifestations gigantesques lourdement réprimées, pour réclamer la limitation des mandats présidentiels et le départ du chef de l’Etat.
Mais le pouvoir n’a pas cédé et en mai 2019, les députés ont voté une révision constitutionnelle qui permet non seulement au président Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie « pour les actes posés pendant les mandats présidentiels ». (AFP)
Parmi les autres candidats, figurent Jean-Pierre Fabre, chef de file historique de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), et l’ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Kodjo Agbéyomé.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait enregistré le 8 janvier, les dossiers de dix personnalités.
La Cour constitutionnelle a rejeté les dossiers de deux candidats, pour « insuffisance du nombre de signatures d’électeurs » en leur faveur.
Le troisième (indépendant) avait entre temps, décidé de retirer sa candidature.
La campagne électorale pour cette présidentielle doit démarrer le 6 février et prendre fin le 20 février.
Environ 10.000 gendarmes et policiers membres d’une « Force sécurité élection présidentielle » (FOSEP) seront déployés à travers le pays en vue de sécuriser le scrutin, selon les autorités.
L’actuel président est au pouvoir depuis 2005, après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans. Il a été réélu en 2010 et en 2015 au terme de scrutins contestés.
Le pays a traversé une grave crise politique en 2017 et 2018, marquée par des manifestations gigantesques lourdement réprimées, pour réclamer la limitation des mandats présidentiels et le départ du chef de l’Etat.
Mais le pouvoir n’a pas cédé et en mai 2019, les députés ont voté une révision constitutionnelle qui permet non seulement au président Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie « pour les actes posés pendant les mandats présidentiels ». (AFP)