Ottawa - Le gouvernement canadien, dont la taxe carbone est combattue par certaines provinces et une partie de l'opposition, ne craint pas la propagation du mouvement français des "gilets jaunes", a assuré mardi sa ministre de l'Environnement.
Avec le "prix national sur le carbone", en vigueur dès janvier au Canada, "polluer ne sera plus gratuit, et cela va créer des incitatifs pour les technologies propres et les innovations dont nous avons besoin", a répondu la ministre Catherine McKenna à une question sur le risque de voir la fronde française s'étendre outre-Atlantique. "Mettre un prix sur la pollution (...) permet de réduire les émissions" de gaz à effet de serre (GES), a-t-elle insisté.
Les "gilets jaunes" --du nom de la veste fluorescente que doit posséder chaque automobiliste dans l'Hexagone-- sont des Français exaspérés par la politique fiscale et sociale d'Emmanuel Macron, et dont les manifestations ont été particulièrement violentes ces derniers jours.
L'étincelle qui mit le feu aux poudres fut l'imposition d'une taxe sur les carburants pour financer la transition écologique.
"Je pense que les Canadiens comprennent les coûts du changement climatique. Ils en paient déjà le prix", a estimé Mme McKenna, en allusion aux feux de forêts, inondations, canicules et sécheresses qui ont frappé le Canada en 2018, sans parler de la fonte de la banquise qui s'accélère.
A partir de janvier, le gouvernement canadien imposera une taxe de 20 dollars par tonne de dioxyde de carbone (le principal GES) émis par les carburants et produits pétroliers. Cette taxe passera à 50 dollars en 2022.
L'Ontario (centre), province la plus peuplée et moteur économique du pays, s'est alliée cet été avec la Saskatchewan (ouest) pour contester en justice la constitutionnalité de cette taxe carbone.
Décriée depuis des mois par l'opposition conservatrice, elle est saluée par les groupes écologistes, comme Greenpeace.
La ministre McKenna a par ailleurs concédé que la COP 24 sur le climat, où elle se rendra samedi, "(allait) être difficile".
Avec cette réunion, qui se tiendra du 2 au 14 décembre en Pologne, la communauté internationale doit finaliser l'accord de Paris pour atteindre l'objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C, voire à 1,5°C par rapport au niveau de la Révolution industrielle.
Avec le "prix national sur le carbone", en vigueur dès janvier au Canada, "polluer ne sera plus gratuit, et cela va créer des incitatifs pour les technologies propres et les innovations dont nous avons besoin", a répondu la ministre Catherine McKenna à une question sur le risque de voir la fronde française s'étendre outre-Atlantique.
Les "gilets jaunes" --du nom de la veste fluorescente que doit posséder chaque automobiliste dans l'Hexagone-- sont des Français exaspérés par la politique fiscale et sociale d'Emmanuel Macron, et dont les manifestations ont été particulièrement violentes ces derniers jours.
L'étincelle qui mit le feu aux poudres fut l'imposition d'une taxe sur les carburants pour financer la transition écologique.
"Je pense que les Canadiens comprennent les coûts du changement climatique. Ils en paient déjà le prix", a estimé Mme McKenna, en allusion aux feux de forêts, inondations, canicules et sécheresses qui ont frappé le Canada en 2018, sans parler de la fonte de la banquise qui s'accélère.
A partir de janvier, le gouvernement canadien imposera une taxe de 20 dollars par tonne de dioxyde de carbone (le principal GES) émis par les carburants et produits pétroliers. Cette taxe passera à 50 dollars en 2022.
L'Ontario (centre), province la plus peuplée et moteur économique du pays, s'est alliée cet été avec la Saskatchewan (ouest) pour contester en justice la constitutionnalité de cette taxe carbone.
Décriée depuis des mois par l'opposition conservatrice, elle est saluée par les groupes écologistes, comme Greenpeace.
La ministre McKenna a par ailleurs concédé que la COP 24 sur le climat, où elle se rendra samedi, "(allait) être difficile".
Avec cette réunion, qui se tiendra du 2 au 14 décembre en Pologne, la communauté internationale doit finaliser l'accord de Paris pour atteindre l'objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C, voire à 1,5°C par rapport au niveau de la Révolution industrielle.