L'annonce par le président ivoirien Alassane Ouattara qu'il se représentait pour un troisième mandat à la présidentielle du 31 octobre, a déclenché vendredi une tempête de critiques de l'opposition et de la société civile, jugeant sa candidature illégale et dangereuse pour la paix.
"Alassane Ouattara ne peut en aucun cas se présenter. Ses propres experts l'ont dit", a déclaré à l'AFP Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), l'un des deux plus importants partis d'opposition, évoquant la constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Jeudi soir, le chef de l'Etat, 78 ans, a annoncé dans une allocution télévisée qu'il se représentait, jugeant que la constitution l'y autorisait et invoquant un "cas de force majeure" après le brusque décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui était le candidat désigné par le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
"Alassane Ouattara ne peut en aucun cas se présenter. Ses propres experts l'ont dit", a déclaré à l'AFP Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), l'un des deux plus importants partis d'opposition, évoquant la constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Jeudi soir, le chef de l'Etat, 78 ans, a annoncé dans une allocution télévisée qu'il se représentait, jugeant que la constitution l'y autorisait et invoquant un "cas de force majeure" après le brusque décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui était le candidat désigné par le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).