Cette douzième législature a fait l’objet des critiques les plus acerbes. «Cette législature est la plus nulle de l’histoire parlementaire du Sénégal», ne cesse de clamer Me El Hadji Diouf, député non-inscrit. Des propos soutenus par plusieurs de ses collègues. A ce propos, Thierno Bocoum qui s’est confié à Nouvel Hebdo a déjà son idée sur la question.
«C’est un bilan décevant. Nous rêvions d’une Assemblée nationale de rupture. Une Assemblée nationale qui inaugure une nouvelle ère de consolidation de la démocratie et de respect de la séparation des pouvoirs. Nous espérions que les promesses de campagne allaient être respectées. Ce n’était pas compliqué, il suffisait juste de respecter le peuple qui portait sur nous une grande confiance et un grand espoir», dit-il.
Poursuivant, il ajoute: «Il n’était pas imaginable que nous pourrions faire moins que les autres, malgré les morts, les emprisonnés et les battus qui font partie du lot de sacrifice qui devait conduire au 23 Juin, puis à une sanction électorale mémorable aussi bien à la présidentielle qu’aux législatives. Nous avons eu une majorité qui s’est complètement arrimée à la volonté de l’Exécutif en laissant de côté ses prérogatives constitutionnelles.»
Dépité, le député de Rewmi dénonce «une majorité inféodée à l’Exécutif, réfractaire à la contradiction, adepte du non-respect des droits d’une minorité d’opposition illégalement combattue à travers le blocage des propositions de lois, des questions orales, de multiples tentatives d’éviter des débats contradictoires avec des votes sans débats.»
Thierno Bocoum s’en prend aussi à «l’absence de commissions d’enquête parlementaire que la majorité elle-même devait instaurer au regard de la gravité d’affaires nébuleuses comme Bictogo, Necotrans, Arcelor Mittal ou encore Petro-Tim.» De quoi faire dire à ce proche d’Idrissa Seck «les multiples procédures d’urgence pour des lois qui exigeaient beaucoup d’attention, l’existence d’une seule proposition de loi proposée par la majorité qui s’est révélée scélérate et antidémocratique.»
Il va plus en dénonçant «une impréparation par rapport à la loi sur la parité, l’inexistence d’assistants parlementaires pour permettre aux députés de mieux s’imprégner de leurs dossiers.» Pour lui, à la prochaine législature, il faudra «miser sur le choix des hommes et des femmes qui doivent représenter le peuple. C’est une mission qui demande un certain niveau et un patriotisme sans faille.»
Il demande aussi l’existence «d’une masse critique capable d'exercer correctement les attributions que la constitution confère aux députés, d’une majorité consciente du rôle qu’elle doit jouer pour répondre aux attentes des populations.»
«C’est un bilan décevant. Nous rêvions d’une Assemblée nationale de rupture. Une Assemblée nationale qui inaugure une nouvelle ère de consolidation de la démocratie et de respect de la séparation des pouvoirs. Nous espérions que les promesses de campagne allaient être respectées. Ce n’était pas compliqué, il suffisait juste de respecter le peuple qui portait sur nous une grande confiance et un grand espoir», dit-il.
Poursuivant, il ajoute: «Il n’était pas imaginable que nous pourrions faire moins que les autres, malgré les morts, les emprisonnés et les battus qui font partie du lot de sacrifice qui devait conduire au 23 Juin, puis à une sanction électorale mémorable aussi bien à la présidentielle qu’aux législatives. Nous avons eu une majorité qui s’est complètement arrimée à la volonté de l’Exécutif en laissant de côté ses prérogatives constitutionnelles.»
Dépité, le député de Rewmi dénonce «une majorité inféodée à l’Exécutif, réfractaire à la contradiction, adepte du non-respect des droits d’une minorité d’opposition illégalement combattue à travers le blocage des propositions de lois, des questions orales, de multiples tentatives d’éviter des débats contradictoires avec des votes sans débats.»
Thierno Bocoum s’en prend aussi à «l’absence de commissions d’enquête parlementaire que la majorité elle-même devait instaurer au regard de la gravité d’affaires nébuleuses comme Bictogo, Necotrans, Arcelor Mittal ou encore Petro-Tim.» De quoi faire dire à ce proche d’Idrissa Seck «les multiples procédures d’urgence pour des lois qui exigeaient beaucoup d’attention, l’existence d’une seule proposition de loi proposée par la majorité qui s’est révélée scélérate et antidémocratique.»
Il va plus en dénonçant «une impréparation par rapport à la loi sur la parité, l’inexistence d’assistants parlementaires pour permettre aux députés de mieux s’imprégner de leurs dossiers.» Pour lui, à la prochaine législature, il faudra «miser sur le choix des hommes et des femmes qui doivent représenter le peuple. C’est une mission qui demande un certain niveau et un patriotisme sans faille.»
Il demande aussi l’existence «d’une masse critique capable d'exercer correctement les attributions que la constitution confère aux députés, d’une majorité consciente du rôle qu’elle doit jouer pour répondre aux attentes des populations.»