(Reuters) - Thomson Reuters Corp et Symphony Communication Services, créateur d'une messagerie de plus en plus utilisée à Wall Street, ont annoncé mardi une collaboration pour permettre aux professionnels de la finance d'échanger directement des données de manière instantanée.
Dans le cadre de ce partenariat, les utilisateurs d'Eikon, le produit phare de Thomson Reuters, pourront d'ici la fin de l'année partager leurs graphiques, informations et données via la plateforme Symphony, dont les tarifs sont nettement moins élevés que ceux de Bloomberg puisque la messagerie de ce dernier nécessite d'être abonné à son offre globale.
"Cette intégration (...) soutiendra la productivité dans la communauté des services financiers via une solution de travail intégrée", écrivent les deux entreprises dans un communiqué publié sur leurs sites internet.
Eikon fournit en temps réel des informations, des données et des outils analytiques et de trading à ses abonnés. Il est doté de sa propre messagerie, Eikon Messenger, utilisée par plus de 300.000 personnes dans 30.000 entreprises.
"Alors que les utilisateurs d'Eikon peuvent déjà partager les contenus d'Eikon avec leurs homologues via notre plateforme ouverte stratégique Eikon Messenger, ce partenariat offre à nos clients le choix d'élargir ces capacités de collaboration à la communauté Symphony", dit Deb Walton, directrice mondiale des "propositions clients" chez Thomson Reuters, citée dans le communiqué.
Symphony a été créée par le français David Gurlé, un ancien de Microsoft et de Thomson Reuters, et a rapidement séduit de nombreux investisseurs, en premier lieu Goldman Sachs en 2014. La banque d'affaires soupçonnait alors des journalistes de Bloomberg d'avoir eu accès à des informations confidentielles la concernant via la messagerie de l'agence d'informations financières.
Google, UBS, Bank of America, Citigroup, JPMorgan ou encore Société générale ont aussi investi dans Symphony.
Cette dernière fonctionne par le "cloud", l'informatique dématérialisée, ce qui lui permet de limiter ses coûts d'infrastructures. Elle affirme disposer de 200.000 abonnés payants dans 170 entreprises, dont 40 gestionnaires d'actifs de premier plan et 25 des plus grandes banques du monde, et compte désormais de développer en Europe et en Asie.
Elle est parvenue en mai à lever 63 millions de dollars (56,22 millions d'euros) lors de son dernier tour de table, ce qui l'a faite basculer dans la catégorie des "licornes", ces startups valorisées plus de 1 milliard de dollars.
"Nous sommes ravis de nous associer à Thomson Reuters, un acteur de premier plan hautement respecté de l'industrie financière", a dit David Gurlé, PDG de Symphony, cité dans le communiqué publié par les deux entreprises.
Dans le cadre de ce partenariat, les utilisateurs d'Eikon, le produit phare de Thomson Reuters, pourront d'ici la fin de l'année partager leurs graphiques, informations et données via la plateforme Symphony, dont les tarifs sont nettement moins élevés que ceux de Bloomberg puisque la messagerie de ce dernier nécessite d'être abonné à son offre globale.
"Cette intégration (...) soutiendra la productivité dans la communauté des services financiers via une solution de travail intégrée", écrivent les deux entreprises dans un communiqué publié sur leurs sites internet.
Eikon fournit en temps réel des informations, des données et des outils analytiques et de trading à ses abonnés. Il est doté de sa propre messagerie, Eikon Messenger, utilisée par plus de 300.000 personnes dans 30.000 entreprises.
"Alors que les utilisateurs d'Eikon peuvent déjà partager les contenus d'Eikon avec leurs homologues via notre plateforme ouverte stratégique Eikon Messenger, ce partenariat offre à nos clients le choix d'élargir ces capacités de collaboration à la communauté Symphony", dit Deb Walton, directrice mondiale des "propositions clients" chez Thomson Reuters, citée dans le communiqué.
Symphony a été créée par le français David Gurlé, un ancien de Microsoft et de Thomson Reuters, et a rapidement séduit de nombreux investisseurs, en premier lieu Goldman Sachs en 2014. La banque d'affaires soupçonnait alors des journalistes de Bloomberg d'avoir eu accès à des informations confidentielles la concernant via la messagerie de l'agence d'informations financières.
Google, UBS, Bank of America, Citigroup, JPMorgan ou encore Société générale ont aussi investi dans Symphony.
Cette dernière fonctionne par le "cloud", l'informatique dématérialisée, ce qui lui permet de limiter ses coûts d'infrastructures. Elle affirme disposer de 200.000 abonnés payants dans 170 entreprises, dont 40 gestionnaires d'actifs de premier plan et 25 des plus grandes banques du monde, et compte désormais de développer en Europe et en Asie.
Elle est parvenue en mai à lever 63 millions de dollars (56,22 millions d'euros) lors de son dernier tour de table, ce qui l'a faite basculer dans la catégorie des "licornes", ces startups valorisées plus de 1 milliard de dollars.
"Nous sommes ravis de nous associer à Thomson Reuters, un acteur de premier plan hautement respecté de l'industrie financière", a dit David Gurlé, PDG de Symphony, cité dans le communiqué publié par les deux entreprises.