La Russie a intercepté 8 missiles américains ATACMS tirés par l'Ukraine, selon un communiqué de l'armée russe relayé par le Nouvel Obs. Cette attaque constitue une ligne rouge pour le Kremlin, qui prévoit des représailles.
Une ligne rouge a été franchie par l’Ukraine dans le conflit l’opposant à la Russie. Selon Moscou, huit missiles ATACMS ont été lancés sur la région de Belgorod, située à la frontière avec l’Ukraine en Russie, vendredi 3 janvier. Le Kremlin n’a cependant pas précisé si les frappes ukrainiennes ont entraîné des victimes ou des dégâts matériels selon le Nouvel Obs.
En plus de ces missiles, l’armée aurait intercepté 72 drones. “Ces actions du régime de Kiev, qui est soutenu par ses tuteurs occidentaux, feront l’objet de représailles”, indique l’armée russe dans un communiqué.
Une arme expérimentale en guise de représailles ?
La réponse de la Russie n’a pas tardé. Pour la première fois de son histoire, la Russie a utilisé sa nouvelle arme expérimentale baptisée “Orechnik” : un missile hypersonique. L’armée russe a promis de répondre systématiquement à toutes les attaques similaires sur son territoire.
Les missiles employés par l’Ukraine ont été autorisés par l’administration du président américain sortant Joe Biden. S’il y était opposé en premier lieu, le déploiement de milliers de soldats nord-coréens en soutien à la Russie. Depuis, l’armée ukrainienne a eu recours plusieurs fois à ces missiles longue portée ainsi qu'à des missiles Storm Shadow britanniques.
Le président américain élu, Donald Trump, a annoncé être vivement opposé à l’usage de tels missiles par l’Ukraine, craignant une escalade du conflit.
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