Le président Donald Trump a inauguré samedi le USS Gerald Ford, onzième porte-avions de la flotte américaine et premier d'une nouvelle génération à propulsion nucléaire.
"L'acier américain et des mains américaines ont fabriqué un message de 100.000 tonnes au reste du monde: la puissance américaine ne connaît pas d'égale", a déclaré le commandant en chef à bord du navire, dans l'immense base navale de Norfolk.
"Quels que soient les horizons où se rendra ce navire, nos alliés dormiront tranquilles, et nos ennemis trembleront de peur", a-t-il déclaré, lors de cette cérémonie marquant l'acceptation formelle du navire par la marine.
Durant le discours prononcé par le président à bord du Gerald Ford, du nom du 38e président des Etats-Unis, Donald Trump a rendu hommage aux marins américains et à son prédécesseur.
Mais il s'est permis quelques tacles politiques en appelant le Congrès à soutenir sa demande de hausse du budget de la défense... et en regrettant indirectement le dépassement de budget (plus de 20%) et le retard à la livraison (environ deux ans) du porte-avions.
"Nous ne voulons pas de surcoûts. Nous voulons les meilleurs équipements, mais livrés en avance et en-dessous du budget", a-t-il lancé.
D'une longueur de 333 mètres, le navire a un équipage de 4.460 personnes et est propulsé par deux réacteurs nucléaires. Il a coûté 12,9 milliards de dollars, et doit remplacer la classe de porte-avions Nimitz, qui arrivent au terme de leurs 50 années de services programmées. Le Kennedy, sur le même modèle, est actuellement en construction.
La U.S. Navy veut augmenter sa flotte à 12 porte-avions d'ici 2031, et Donald Trump a promis d'agrandir l'ensemble de la flotte.
Aucun pays ne dispose d'une telle puissance navale, de loin. La Russie et la France n'ont chacune qu'un seul porte-avions. La Chine vient de mettre à flot son deuxième, mais il n'est pas encore opérationnel.
Le Gerald Ford, dont la quille a été posée en 2009, ne sera pas opérationnel avant 2020, avec un premier déploiement prévu pour 2022.
Son processus de construction a été très critiqué notamment par le sénateur John McCain, qui a dénoncé les surcoûts ainsi que les problèmes techniques, notamment sur le nouveau type de catapulte pour propulser les avions de chasse, électromagnétique plutôt qu'à vapeur.
Le navire doit permettre d'effectuer 25% de sorties aériennes de plus pour ses quelque 75 avions et hélicoptères, tandis que ses réacteurs produiront plus d’électricité que la classe précédente. Surtout, les différentes améliorations doivent permettre de faciliter sa maintenance avec un équipage réduit de 500 personnes par rapport aux porte-avions Nimitz.
Les dix porte-avions actuels, de la classe Nimitz, ont été lancés entre 1975 et 2009. Le CVN 78 Gerald Ford sera suivi par le John Kennedy (CVN-79) puis l'Enterprise (CVN 80).
"L'acier américain et des mains américaines ont fabriqué un message de 100.000 tonnes au reste du monde: la puissance américaine ne connaît pas d'égale", a déclaré le commandant en chef à bord du navire, dans l'immense base navale de Norfolk.
"Quels que soient les horizons où se rendra ce navire, nos alliés dormiront tranquilles, et nos ennemis trembleront de peur", a-t-il déclaré, lors de cette cérémonie marquant l'acceptation formelle du navire par la marine.
Durant le discours prononcé par le président à bord du Gerald Ford, du nom du 38e président des Etats-Unis, Donald Trump a rendu hommage aux marins américains et à son prédécesseur.
Mais il s'est permis quelques tacles politiques en appelant le Congrès à soutenir sa demande de hausse du budget de la défense... et en regrettant indirectement le dépassement de budget (plus de 20%) et le retard à la livraison (environ deux ans) du porte-avions.
"Nous ne voulons pas de surcoûts. Nous voulons les meilleurs équipements, mais livrés en avance et en-dessous du budget", a-t-il lancé.
D'une longueur de 333 mètres, le navire a un équipage de 4.460 personnes et est propulsé par deux réacteurs nucléaires. Il a coûté 12,9 milliards de dollars, et doit remplacer la classe de porte-avions Nimitz, qui arrivent au terme de leurs 50 années de services programmées. Le Kennedy, sur le même modèle, est actuellement en construction.
La U.S. Navy veut augmenter sa flotte à 12 porte-avions d'ici 2031, et Donald Trump a promis d'agrandir l'ensemble de la flotte.
Aucun pays ne dispose d'une telle puissance navale, de loin. La Russie et la France n'ont chacune qu'un seul porte-avions. La Chine vient de mettre à flot son deuxième, mais il n'est pas encore opérationnel.
Le Gerald Ford, dont la quille a été posée en 2009, ne sera pas opérationnel avant 2020, avec un premier déploiement prévu pour 2022.
Son processus de construction a été très critiqué notamment par le sénateur John McCain, qui a dénoncé les surcoûts ainsi que les problèmes techniques, notamment sur le nouveau type de catapulte pour propulser les avions de chasse, électromagnétique plutôt qu'à vapeur.
Le navire doit permettre d'effectuer 25% de sorties aériennes de plus pour ses quelque 75 avions et hélicoptères, tandis que ses réacteurs produiront plus d’électricité que la classe précédente. Surtout, les différentes améliorations doivent permettre de faciliter sa maintenance avec un équipage réduit de 500 personnes par rapport aux porte-avions Nimitz.
Les dix porte-avions actuels, de la classe Nimitz, ont été lancés entre 1975 et 2009. Le CVN 78 Gerald Ford sera suivi par le John Kennedy (CVN-79) puis l'Enterprise (CVN 80).