WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump a accepté mardi, lors d'une réunion du Conseil national de sécurité (NSC), de maintenir "un peu plus longtemps" le contingent américain en Syrie, même s'il souhaite un retrait rapide, a dit mercredi un haut responsable de l'administration.
Le chef de la Maison blanche n'a pas donné d'échéancier précis lors de cette réunion, a-t-il ajouté.
Donald Trump veut s'assurer de la défaite des combattants du groupe Etat islamique et souhaite aussi que les Etats-Unis et d'autres pays de la région contribuent à la stabilité de la Syrie, a expliqué ce responsable
Le président a fait part jeudi dernier durant un discours tenu dans l'Ohio de son souhait de retirer les forces américaines de Syrie. Il a poussé en faveur d'un retrait anticipé lors de discussions avec ses conseillers à la sécurité nationale.
"Je veux que nous nous retirions. Je veux ramener les troupes à la maison", a réaffirmé mardi Donald Trump devant la presse à la Maison blanche. "Je vais prendre une décision bientôt", a-t-il ajouté.
Les conseillers de Donald Trump lui ont suggéré de maintenir au moins un contingent réduit en Syrie afin de s'assurer de la défaite des combattants de l'EI et d'éviter que l'Iran ne gagne en influence.
Dans un communiqué, la Maison blanche a affirmé mercredi que la mission militaire visant à éradiquer l'EI en Syrie allait "prendre fin rapidement".
Les Etats-Unis, qui vont consulter leurs partenaires dans la lutte contre l'EI en Syrie, attendent des pays de la région et des Nations unies qu'ils "oeuvrent pour la paix et s'assurent que l'EI n'émergera pas à nouveau", a ajouté la Maison blanche.
Washington mène des frappes aériennes en Syrie et y a déployé environ 2.000 soldats au sol, dont des membres des forces spéciales qui viennent en aide aux milices kurdes et aux autres groupes soutenus par les Etats-Unis pour reprendre le territoire détenu par Daech (acronyme arabe de l'EI).
Les combattants soutenus par les forces américaines ont repris depuis 2014 plus de 90% du territoire détenu par l'EI en Syrie, a annoncé mardi le général Joseph Votel, qui supervise les troupes déployées au Proche-Orient.
Durant la réunion du NSC, Donald Trump a fait comprendre qu'il ne souhaitait pas maintenir les troupes en Syrie pour une longue période.
"Il ne va pas tolérer (de laisser les troupes) plusieurs années", a déclaré le responsable de l'administration, selon qui Donald Trump a donné l'impression de vouloir retirer les troupes dans un an au maximum.
En marge de la conférence de presse de Donald Trump mardi, l'émissaire spécial pour la lutte contre l'Etat islamique a affirmé que "la mission n'est pas terminée".
"Nous sommes en Syrie pour combattre Daech. (...) Nous irons au bout de cette mission", a dit Brett McGurk lors d'un forum à Washington.
La France et les Etats-Unis sont "déterminés à poursuivre leurs actions" au sein de la coalition internationale contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie, a de son côté rapporté mercredi l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Donald Trump.
Le chef de la Maison blanche n'a pas donné d'échéancier précis lors de cette réunion, a-t-il ajouté.
Donald Trump veut s'assurer de la défaite des combattants du groupe Etat islamique et souhaite aussi que les Etats-Unis et d'autres pays de la région contribuent à la stabilité de la Syrie, a expliqué ce responsable
Le président a fait part jeudi dernier durant un discours tenu dans l'Ohio de son souhait de retirer les forces américaines de Syrie. Il a poussé en faveur d'un retrait anticipé lors de discussions avec ses conseillers à la sécurité nationale.
"Je veux que nous nous retirions. Je veux ramener les troupes à la maison", a réaffirmé mardi Donald Trump devant la presse à la Maison blanche. "Je vais prendre une décision bientôt", a-t-il ajouté.
Les conseillers de Donald Trump lui ont suggéré de maintenir au moins un contingent réduit en Syrie afin de s'assurer de la défaite des combattants de l'EI et d'éviter que l'Iran ne gagne en influence.
Dans un communiqué, la Maison blanche a affirmé mercredi que la mission militaire visant à éradiquer l'EI en Syrie allait "prendre fin rapidement".
Les Etats-Unis, qui vont consulter leurs partenaires dans la lutte contre l'EI en Syrie, attendent des pays de la région et des Nations unies qu'ils "oeuvrent pour la paix et s'assurent que l'EI n'émergera pas à nouveau", a ajouté la Maison blanche.
Washington mène des frappes aériennes en Syrie et y a déployé environ 2.000 soldats au sol, dont des membres des forces spéciales qui viennent en aide aux milices kurdes et aux autres groupes soutenus par les Etats-Unis pour reprendre le territoire détenu par Daech (acronyme arabe de l'EI).
Les combattants soutenus par les forces américaines ont repris depuis 2014 plus de 90% du territoire détenu par l'EI en Syrie, a annoncé mardi le général Joseph Votel, qui supervise les troupes déployées au Proche-Orient.
Durant la réunion du NSC, Donald Trump a fait comprendre qu'il ne souhaitait pas maintenir les troupes en Syrie pour une longue période.
"Il ne va pas tolérer (de laisser les troupes) plusieurs années", a déclaré le responsable de l'administration, selon qui Donald Trump a donné l'impression de vouloir retirer les troupes dans un an au maximum.
En marge de la conférence de presse de Donald Trump mardi, l'émissaire spécial pour la lutte contre l'Etat islamique a affirmé que "la mission n'est pas terminée".
"Nous sommes en Syrie pour combattre Daech. (...) Nous irons au bout de cette mission", a dit Brett McGurk lors d'un forum à Washington.
La France et les Etats-Unis sont "déterminés à poursuivre leurs actions" au sein de la coalition internationale contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie, a de son côté rapporté mercredi l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Donald Trump.