Une enquête a été ouverte en Tunisie après la réception lundi de ce courrier, la presse tunisienne évoquant une possible lettre à la ricine, un poison potentiellement mortel.
Ce courrier n’est pas arrivé entre les mains du président, qui est en bonne santé, avait indiqué mercredi la présidence à l’AFP.
En revanche, la directrice de cabinet qui a ouvert l’enveloppe vide, Nadia Akacha, a fait un malaise, perdant partiellement la vue avec d’importants maux de tête, selon un communiqué de la présidence publié jeudi soir.
Un employé du secrétariat du cabinet présent dans la même pièce a ressenti des symptômes similaires, mais à une moindre intensité, selon le même communiqué.
La cheffe de cabinet a été hospitalisée à l’hôpital militaire de Tunis, dont elle est sortie mercredi, mais reste sous surveillance et souffre encore de maux de tête, a précisé la présidence à l’AFP jeudi.
Les analyses n’ont pas encore été effectuées sur le courrier, a précisé le procureur de Tunis Mohsen Dali, ajoutant qu’il n’y avait pas de suspect à ce stade de l’enquête.
Selon la présidence, l’enveloppe a été mise dans une déchiqueteuse.
Journaliste brièvement détenu pour son scoop
Un chroniqueur de la chaîne privée Attessia, brièvement interpellé après avoir révélé cette affaire, a été libéré mercredi et a remercié Kais Saied jeudi matin pour l’avoir appelé.
Dans son communiqué, la présidence a insisté sur son soutien « infini pour la liberté de parole et d’opinion », s’étonnant que l’enquête vise « celui qui a rapporté l’information de cette tentative d’empoisonnement au lieu d’aller chercher les responsables de cette lâche opération ».
Cette affaire intervient dans un contexte politique très tendu en Tunisie, après un bras de fer au sujet d’un remaniement gouvernemental, entre M. Saied, un conservateur indépendant, et le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, principal parti au Parlement. (AFP)
Ce courrier n’est pas arrivé entre les mains du président, qui est en bonne santé, avait indiqué mercredi la présidence à l’AFP.
En revanche, la directrice de cabinet qui a ouvert l’enveloppe vide, Nadia Akacha, a fait un malaise, perdant partiellement la vue avec d’importants maux de tête, selon un communiqué de la présidence publié jeudi soir.
Un employé du secrétariat du cabinet présent dans la même pièce a ressenti des symptômes similaires, mais à une moindre intensité, selon le même communiqué.
La cheffe de cabinet a été hospitalisée à l’hôpital militaire de Tunis, dont elle est sortie mercredi, mais reste sous surveillance et souffre encore de maux de tête, a précisé la présidence à l’AFP jeudi.
Les analyses n’ont pas encore été effectuées sur le courrier, a précisé le procureur de Tunis Mohsen Dali, ajoutant qu’il n’y avait pas de suspect à ce stade de l’enquête.
Selon la présidence, l’enveloppe a été mise dans une déchiqueteuse.
Journaliste brièvement détenu pour son scoop
Un chroniqueur de la chaîne privée Attessia, brièvement interpellé après avoir révélé cette affaire, a été libéré mercredi et a remercié Kais Saied jeudi matin pour l’avoir appelé.
Dans son communiqué, la présidence a insisté sur son soutien « infini pour la liberté de parole et d’opinion », s’étonnant que l’enquête vise « celui qui a rapporté l’information de cette tentative d’empoisonnement au lieu d’aller chercher les responsables de cette lâche opération ».
Cette affaire intervient dans un contexte politique très tendu en Tunisie, après un bras de fer au sujet d’un remaniement gouvernemental, entre M. Saied, un conservateur indépendant, et le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, principal parti au Parlement. (AFP)