Muharrem Kilic, président de l’Institution des droits de l’homme et de l’égalité de Türkiye (TIHEK), a déclaré vendredi que l’organisation a rédigé un rapport documentant le génocide et les violations des droits de l’homme commis par Israël à Gaza.
L'Institution turque des droits de l’homme et de l’égalité (TİHEK) est un Organisme public chargé de la promotion et de la protection des droits humains en Türkiye. Sa mission principale est de prévenir les discriminations, de lutter contre la torture et les mauvais traitements, et d’agir en tant que mécanisme national de prévention dans ces domaines.
Le rapport inclut des témoignages de civils palestiniens et l’ensemble des déclarations de témoins a été transmis à la Cour pénale internationale (CPI) comme éléments de preuve.
Kilic s’est exprimé auprès d'Anadolu, lors du Forum de la diplomatie d’Antalya 2025, organisé au centre de congrès NEST dans la région touristique de Belek, où Anadolu est partenaire mondial de communication.
« Ce n’est pas seulement un problème politique, mais également un problème social, car l’islamophobie et l’activisme d’extrême droite sont en hausse en Europe », a-t-il affirmé, soulignant qu’il s’agit d’un phénomène à la fois politiquement et socialement excluant, et qui « doit être abordé comme une question cruciale de droits de l’homme et d’égalité ».
Des témoignages palestiniens inclus dans le rapport soumis à la CPI
En expliquant les démarches entreprises par Türkiye et la TIHEK dans le cadre du rapport, Kılıc a déclaré :
« Face à ces actes de génocide, Türkiye s’efforce de sensibiliser la communauté internationale à la nécessité de soutenir les civils palestiniens. »
Il a précisé que la TIHEK suit et compile les crimes de guerre commis par Israël, souvent « dans l’impunité », et les a transmis afin qu’ils soient utilisés comme preuves contre Israël.
« En tant qu’institution, nous avons publié un rapport en anglais et en arabe sur le génocide perpétré à Gaza et en Palestine par le gouvernement israélien.
Nous avons inclus dans ce rapport international les témoignages de civils palestiniens reçus à l’hôpital municipal d’Ankara, et nous avons transmis tous ces récits de témoins comme éléments de preuve au système de la Cour pénale internationale », a-t-il ajouté. [AA]
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