NEW YORK (Reuters) - Juan Antonio "Tony" Hernandez a été reconnu coupable de trafic de drogue par un jury fédéral, vendredi à New York, au terme d'un procès de deux semaines lors duquel des accusations de corruption ont été émises à l'encontre de son frère, le président hondurien Juan Orlando Hernandez.
L'un des avocats de Tony Hernandez a déclaré devant des journalistes à la sortie du tribunal que son client avait l'intention de faire appel du verdict.
La sentence de Tony Hernandez, qui encourt une peine d'emprisonnement à perpétuité, devrait être connue le 17 janvier prochain.
Selon les procureurs, le politicien hondurien a participé à un vaste trafic de cocaïne à destination des Etats-Unis tout en bénéficiant de la protection de son frère, Juan Orlando Hernandez, ancien député qui a entamé en janvier 2018 un second mandat à la présidence du Honduras.
Juan Orlando Hernandez, qui n'a été inculpé d'aucun crime, a rejeté tout lien avec le narcotrafic. Il a fait part sur Twitter de son "immense tristesse" à l'énoncé du verdict selon lui "basé sur les témoignages d'assassins notables", en référence aux trafiquants repentis ayant coopéré avec les autorités américaines pendant le procès.
L'un des avocats de Tony Hernandez a déclaré devant des journalistes à la sortie du tribunal que son client avait l'intention de faire appel du verdict.
La sentence de Tony Hernandez, qui encourt une peine d'emprisonnement à perpétuité, devrait être connue le 17 janvier prochain.
Selon les procureurs, le politicien hondurien a participé à un vaste trafic de cocaïne à destination des Etats-Unis tout en bénéficiant de la protection de son frère, Juan Orlando Hernandez, ancien député qui a entamé en janvier 2018 un second mandat à la présidence du Honduras.
Juan Orlando Hernandez, qui n'a été inculpé d'aucun crime, a rejeté tout lien avec le narcotrafic. Il a fait part sur Twitter de son "immense tristesse" à l'énoncé du verdict selon lui "basé sur les témoignages d'assassins notables", en référence aux trafiquants repentis ayant coopéré avec les autorités américaines pendant le procès.