PARIS (Reuters) - Une réduction de moitié des allocations chômage, des rapports d‘activité mensuels à remplir: le ministère du Travail envisage de durcir les sanctions à l’égard des chômeurs qui manqueraient à leurs obligations, selon Le Canard enchaîné à paraître ce mercredi.
L‘hebdomadaire dit s’être procuré une note confidentielle sur laquelle travaille Antoine Foucher, le directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, pour renforcer le contrôle des chômeurs.
Cette réforme, décriée par les organisations syndicales, est un des engagements de campagne d‘Emmanuel Macron.
Dans cette note, le ministère du Travail précise que si Pôle emploi estime que le chômeur ne recherche pas assez activement du travail, s‘il refuse une formation ou encore décline deux offres d‘emploi jugées raisonnables, ses allocations seraient directement réduites de moitié pour une durée de deux mois.
S‘il récidive, elles pourraient être supprimées pour la même durée.
Actuellement, Pôle emploi peut réduire de 20% les allocations des chômeurs qui ne recherchent pas suffisamment un emploi ou bien qui refusent une formation ou une aide pour trouver un travail. Cette sanction peut s‘appliquer sur une durée de deux à six mois. En cas de récidive, la réduction passe à 50% pour la même durée.
Les chômeurs devront également fournir un rapport mensuel détaillé de leurs activités précisant l‘ensemble des démarches effectuées pour favoriser leur retour à l‘emploi, selon le Canard enchaîné.
Pour permettre ces contrôles accrus, les effectifs des équipes de Pôle emploi affectés à cette tâche devraient être multipliés par cinq en cinq ans, peut-on lire dans l‘article.
Le gouvernement, qui mène la réforme de l‘assurance chômage en parallèle de celle de la formation professionnelle et de l‘apprentissage, a prévenu en décembre les partenaires sociaux qu‘il proposerait une modification du “barème et des modalités de sanctions dans les semaines qui viennent”.
L‘hebdomadaire dit s’être procuré une note confidentielle sur laquelle travaille Antoine Foucher, le directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, pour renforcer le contrôle des chômeurs.
Cette réforme, décriée par les organisations syndicales, est un des engagements de campagne d‘Emmanuel Macron.
Dans cette note, le ministère du Travail précise que si Pôle emploi estime que le chômeur ne recherche pas assez activement du travail, s‘il refuse une formation ou encore décline deux offres d‘emploi jugées raisonnables, ses allocations seraient directement réduites de moitié pour une durée de deux mois.
S‘il récidive, elles pourraient être supprimées pour la même durée.
Actuellement, Pôle emploi peut réduire de 20% les allocations des chômeurs qui ne recherchent pas suffisamment un emploi ou bien qui refusent une formation ou une aide pour trouver un travail. Cette sanction peut s‘appliquer sur une durée de deux à six mois. En cas de récidive, la réduction passe à 50% pour la même durée.
Les chômeurs devront également fournir un rapport mensuel détaillé de leurs activités précisant l‘ensemble des démarches effectuées pour favoriser leur retour à l‘emploi, selon le Canard enchaîné.
Pour permettre ces contrôles accrus, les effectifs des équipes de Pôle emploi affectés à cette tâche devraient être multipliés par cinq en cinq ans, peut-on lire dans l‘article.
Le gouvernement, qui mène la réforme de l‘assurance chômage en parallèle de celle de la formation professionnelle et de l‘apprentissage, a prévenu en décembre les partenaires sociaux qu‘il proposerait une modification du “barème et des modalités de sanctions dans les semaines qui viennent”.