MILAN (Reuters) - Un tribunal italien a annoncé samedi avoir levé l'interdiction qui avait été faite à l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi d'exercer un mandat public, dans le cadre de sa condamnation en 2013 pour fraude fiscale.
Cela signifie que le Cavaliere, qui a 81 ans, peut désormais être en lice pour le poste de chef de gouvernement lors des prochaines législatives.
Cela ne devrait pas s'appliquer à la situation présente car Berlusconi a annoncé mercredi qu'il laissait la Ligue (extrême droite), alliée politique de son parti Forza Italia, former un gouvernement sans lui à la suite des résultats des législatives du 4 mars, décevantes pour Forza Italia qui a été devancée par la formation de Matteo Salvini.
Selon une source politique s'exprimant sous couvert de l'anonymat, la levée de son interdiction judiciaire pourrait le rendre cependant moins enclin à accepter un gouvernement M5S/Ligue.
Berlusconi a été condamné pour fraude fiscale en 2013, et interdit alors de tout mandat public pour une durée de six ans. Mais un tribunal milanais a estimé samedi que cette interdiction pouvait être levée avec un an d'avance du fait de la "bonne conduite" du condamné.
"Cinq années d'injustice viennent enfin de s'achever", a réagi Forza Italia. "Berlusconi peut de nouveau être candidat."
En dépit de sa condamnation, celui qui a dirigé à quatre reprises un gouvernement italien n'avait pas épargné ses efforts avant les élections du 4 mars, multipliant les interventions dans la campagne.
Mais il n'avait pu empêcher son parti de reculer dans les urnes, cédant même à la Ligue de Matteo Salvini le premier rang des partis formant la coalition de droite (17% contre 14% pour Forza Italia) tandis que le mouvement antisystème 5 Etoiles, qui se présentait hors coalition, émergeait comme le premier parti politique du pays avec plus de 32% des voix.
La Ligue de Matteo Salvini et le M5S de Luigi Di Matteo, qui poursuivent leurs négociations ce week-end, semblent sur le point d'annoncer un accord de coalition en vue de sortir l'Italie de l'impasse politique dans laquelle l'ont plongée les élections du 4 mars.
Le président de la République, Sergio Mattarella, leur a donné jusqu'à lundi pour conclure un accord. Faute de quoi, le M5S et la Ligue prônent la tenue de nouvelles élections, en juillet.
Di Maio et Salvini, qui devaient se retrouver samedi à Milan, ont pour objectif de donner dimanche à Mattarella le nom de la personnalité qui conduira leur futur gouvernement.
Dans une interview publiée vendredi par le Corriere della Sera, Vincenzo Spadafora, un des principaux cadres du M5S, a indiqué que le futur président du Conseil pourrait être une personnalité indépendante "à forte notoriété et qui aurait la confiance des citoyens italiens et des partenaires internationaux de l'Italie".
Cela signifie que le Cavaliere, qui a 81 ans, peut désormais être en lice pour le poste de chef de gouvernement lors des prochaines législatives.
Cela ne devrait pas s'appliquer à la situation présente car Berlusconi a annoncé mercredi qu'il laissait la Ligue (extrême droite), alliée politique de son parti Forza Italia, former un gouvernement sans lui à la suite des résultats des législatives du 4 mars, décevantes pour Forza Italia qui a été devancée par la formation de Matteo Salvini.
Selon une source politique s'exprimant sous couvert de l'anonymat, la levée de son interdiction judiciaire pourrait le rendre cependant moins enclin à accepter un gouvernement M5S/Ligue.
Berlusconi a été condamné pour fraude fiscale en 2013, et interdit alors de tout mandat public pour une durée de six ans. Mais un tribunal milanais a estimé samedi que cette interdiction pouvait être levée avec un an d'avance du fait de la "bonne conduite" du condamné.
"Cinq années d'injustice viennent enfin de s'achever", a réagi Forza Italia. "Berlusconi peut de nouveau être candidat."
En dépit de sa condamnation, celui qui a dirigé à quatre reprises un gouvernement italien n'avait pas épargné ses efforts avant les élections du 4 mars, multipliant les interventions dans la campagne.
Mais il n'avait pu empêcher son parti de reculer dans les urnes, cédant même à la Ligue de Matteo Salvini le premier rang des partis formant la coalition de droite (17% contre 14% pour Forza Italia) tandis que le mouvement antisystème 5 Etoiles, qui se présentait hors coalition, émergeait comme le premier parti politique du pays avec plus de 32% des voix.
La Ligue de Matteo Salvini et le M5S de Luigi Di Matteo, qui poursuivent leurs négociations ce week-end, semblent sur le point d'annoncer un accord de coalition en vue de sortir l'Italie de l'impasse politique dans laquelle l'ont plongée les élections du 4 mars.
Le président de la République, Sergio Mattarella, leur a donné jusqu'à lundi pour conclure un accord. Faute de quoi, le M5S et la Ligue prônent la tenue de nouvelles élections, en juillet.
Di Maio et Salvini, qui devaient se retrouver samedi à Milan, ont pour objectif de donner dimanche à Mattarella le nom de la personnalité qui conduira leur futur gouvernement.
Dans une interview publiée vendredi par le Corriere della Sera, Vincenzo Spadafora, un des principaux cadres du M5S, a indiqué que le futur président du Conseil pourrait être une personnalité indépendante "à forte notoriété et qui aurait la confiance des citoyens italiens et des partenaires internationaux de l'Italie".