À peine rentré des États-Unis, où il a participé pendant 48 heures au sommet de l'Otan, Emmanuel Macron a convoqué ses troupes pour une réunion de recadrage à l'Élysée. Gabriel Attal, Élisabeth Borne, Gérald Darmanin, Stéphane Séjourné, Yaël Braun-Pivet, Sylvain Maillard, Aurore Bergé… Quasiment tous les cadres de la majorité étaient présents et ils se sont fait sérieusement remonter les bretelles.
Selon Le Parisien et BFMTV, le chef de l'État est apparu "très en colère" et a rappelé les élus Renaissance à leur "devoir d'unité".
Emmanuel Macron a fait de lourds reproches aux ministres présents. "L’image que nous avons donnée ces derniers jours est désastreuse. On fait exactement ce que nous reprochions aux autres avant d’arriver au pouvoir en 2017", a-t-il lancé, accusant certains de penser à des ambitions plus personnelles (et plus lointaines) avant les intérêts de la France.
"La Nation plutôt que les ambitions prématurées" et "si vous commencez la campagne de 2027 maintenant, vous serez balayés", a-t-il sèchement averti. Sans oublier de rappeler ceci : "Moi, je serai encore là dans un mois."
Emmanuel Macron entretient l'espoir d'une "coalition gouvernementale"
Emmanuel Macron s'accroche encore à l'espoir d'une "coalition gouvernementale" avec d'autres formations de "l'arc républicain".
Outre le recadrage, cette réunion avait également pour but de raviver ce même espoir en chacun des cadres de la majorité présents.
"Si on arrive à former une coalition autour de nous pour faire élire un membre du bloc central à la présidence de l’Assemblée, alors cela voudra dire qu’on peut parvenir à faire une coalition gouvernementale", a déclaré le chef de l'État, sans être en mesure de dégager de solutions concrètes.
Une nouvelle réunion au sommet est prévue lundi pour refaire le point sur la situation, et alors que la démission du gouvernement est dans les cartons.
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