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Une journaliste française convoquée par la police suite à une publication critiquant Israël

Dimanche 21 Avril 2024

Sihame Assbague
Sihame Assbague

Une journaliste et militante française a été convoquée par la police au sujet d'une publication sur la Palestine sur les réseaux sociaux. Elle est accusée "d'apologie du terrorisme", a-t-elle déclaré. 

 

Sihame Assbague a affirmé sur X qu'elle avait été convoquée pour témoigner devant la police à propos d'un message qu'elle avait publié le 7 octobre dernier sur la Palestine. 

 

Dans son message, elle avait écrit : "Un seul responsable : l'État colonial d'Israël. Une seule solution : la fin de la colonisation et la libération de la Palestine. Une seule ligne politique : parler des causes de la perpétuation de la colonisation et la violence, pour condamner les États complices et soutenir la résistance palestinienne". 

 

Assbague a déclaré qu'elle était interrogée dans le cadre d'une enquête préliminaire sur "l'apologie du terrorisme" à la suite de sa publication.

 

Elle a indiqué qu'elle n'était ni la première ni la dernière personne à être convoquée pour témoigner pour avoir exprimé son soutien à la Palestine et à la lutte palestinienne. 

 

Selon elle, depuis le 7 octobre dernier, des centaines de personnes ont été harcelées pour les mêmes raisons, a-t-elle déclaré. 

 

Assbague a déclaré que cette pression existe également dans la politique et les médias, soulignant qu'il y a eu des personnes qui sont détenues, dont les maisons ont été perquisitionnées, qui risquent des peines pénales, il y a eu des conseils de discipline, des licenciements, des expulsions et des intimidations, etc.

 

Tout a été fait pour que les gens se taisent, a-t-elle constaté.

- "Nous ne pouvons pas nous taire. Nous ne devrions pas rester silencieux"

 

"En France, comme dans d'autres pays occidentaux, tout a été fait pour que la solidarité avec le peuple palestinien soit réprimée", a-t-elle ajouté. 

 

Malgré les menaces, Assbague a déclaré qu'elle continuerait à condamner "la politique coloniale d'Israël" et la "complicité" des pays occidentaux.

 

"Nous ne pouvons pas garder le silence. Nous ne devrions pas garder le silence. Ceux qui se tiennent aux côtés des peuples colonisés et opprimés ne devraient pas avoir honte. Nous sommes du côté de la vie, de la justice et de la paix", a-t-elle conclu. [AA]

 

 

 

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