Le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est dit disposé mardi à accueillir des délégations des Nations unies, de l’Union européenne et d’autres organismes internationaux pour qu’elles « accompagnent » les élections législatives qui doivent avoir lieu cette année dans le pays sud-américain en crise.
Lors de son discours annuel au Parlement destiné à dresser le bilan de l’année écoulée, Nicolas Maduro a proposé à « l’Union européenne, au secrétariat général de l’Organisation des Nations unies » et « à toutes les organisations internationales » de venir observer le scrutin, dont la date n’a pas encore été annoncée.
« Portes ouvertes à l’accompagnement international. "Welcome, Welcome!" (Bienvenue, bienvenue) », s’est exclamé le président socialiste depuis la tribune de l’Assemblée nationale constituante. La Constituante est uniquement composée de militants loyaux au pouvoir chaviste. Elle supplante l’Assemblée nationale, où l’opposition a la majorité et dont toutes les décisions sont annulées par la justice.
Nicolas Maduro a toutefois averti que Luis Almagro, le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), n’entrerait « plus jamais » au Venezuela. L’OEA reconnaît le président de l’Assemblée nationale Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela, tout comme une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis.
La plupart des partis d’opposition ont boycotté la présidentielle de 2018 qui a permis à Nicolas Maduro de se maintenir au pouvoir, estimant que la « transparence » et l’« équité » n’étaient pas garanties. Ils n’ont pas encore décidé s’ils comptaient participer aux législatives qui doivent avoir lieu en 2020, conformément au calendrier parlementaire.
Juan Guaido exige, lui, qu’une nouvelle élection présidentielle soit organisée, car la présidentielle de 2018 a été entachée de « fraudes », selon lui, et Nicolas Maduro « usurpe » la fonction présidentielle.
L’opposant a été réélu président de l’Assemblée nationale le 5 janvier par cent députés d’opposition et il continue de revendiquer la présidence par intérim du Venezuela.
Mais sa réélection a été mouvementée. Le même jour, Luis Parra, un élu rival d’opposition, s’est proclamé président de l’Assemblée avec le soutien des élus chavistes. L’opposition a qualifié son geste de «coup d’Etat parlementaire».
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont, eux, félicité Juan Guaido pour sa réélection et lui ont renouvelé leur soutien. (AFP)
Lors de son discours annuel au Parlement destiné à dresser le bilan de l’année écoulée, Nicolas Maduro a proposé à « l’Union européenne, au secrétariat général de l’Organisation des Nations unies » et « à toutes les organisations internationales » de venir observer le scrutin, dont la date n’a pas encore été annoncée.
« Portes ouvertes à l’accompagnement international. "Welcome, Welcome!" (Bienvenue, bienvenue) », s’est exclamé le président socialiste depuis la tribune de l’Assemblée nationale constituante. La Constituante est uniquement composée de militants loyaux au pouvoir chaviste. Elle supplante l’Assemblée nationale, où l’opposition a la majorité et dont toutes les décisions sont annulées par la justice.
Nicolas Maduro a toutefois averti que Luis Almagro, le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), n’entrerait « plus jamais » au Venezuela. L’OEA reconnaît le président de l’Assemblée nationale Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela, tout comme une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis.
La plupart des partis d’opposition ont boycotté la présidentielle de 2018 qui a permis à Nicolas Maduro de se maintenir au pouvoir, estimant que la « transparence » et l’« équité » n’étaient pas garanties. Ils n’ont pas encore décidé s’ils comptaient participer aux législatives qui doivent avoir lieu en 2020, conformément au calendrier parlementaire.
Juan Guaido exige, lui, qu’une nouvelle élection présidentielle soit organisée, car la présidentielle de 2018 a été entachée de « fraudes », selon lui, et Nicolas Maduro « usurpe » la fonction présidentielle.
L’opposant a été réélu président de l’Assemblée nationale le 5 janvier par cent députés d’opposition et il continue de revendiquer la présidence par intérim du Venezuela.
Mais sa réélection a été mouvementée. Le même jour, Luis Parra, un élu rival d’opposition, s’est proclamé président de l’Assemblée avec le soutien des élus chavistes. L’opposition a qualifié son geste de «coup d’Etat parlementaire».
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont, eux, félicité Juan Guaido pour sa réélection et lui ont renouvelé leur soutien. (AFP)