KUALA LUMPUR (Reuters) - Le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad a rejeté jeudi les conclusions de l'enquête internationale sur la destruction du vol MH17 de Malaysia Airlines en 2014 au-dessus de l'est de l'Ukraine, estimant que la Russie sert de "bouc émissaire" dans cette affaire.
Les enquêteurs internationaux ont annoncé mercredi que quatre suspects - trois Russes et un Ukrainien - seraient jugés l'an prochain aux Pays-Bas pour avoir transporté le missile tiré depuis le territoire séparatiste pro-russe contre l'appareil qui transportait 298 personnes.
Le Kremlin a rejeté ces accusations.
Pour Mahathir Mohamad, les enquêteurs n'ont pas cherché à établir la vérité mais à corroborer des accusations lancées contre la Russie
"Nous sommes très mécontents parce que c'est depuis le début une affaire politique visant à trouver un moyen d'accuser la Russie", a déclaré le chef du gouvernement malaisien à des journalistes.
"Avant même d'étudier les faits, ils accusaient la Russie. Et maintenant ils disent qu'ils ont des preuves. C'est très difficile pour nous de l'accepter."
Mahathir Mohamad a ajouté qu'il ne pensait pas que des Russes soient impliqués et jugé que les accusations portées contre eux reposaient sur des "on-dit". "Je souhaite qu'on établisse la vérité", a-t-il ajouté.
Les enquêteurs internationaux ont annoncé mercredi que quatre suspects - trois Russes et un Ukrainien - seraient jugés l'an prochain aux Pays-Bas pour avoir transporté le missile tiré depuis le territoire séparatiste pro-russe contre l'appareil qui transportait 298 personnes.
Le Kremlin a rejeté ces accusations.
Pour Mahathir Mohamad, les enquêteurs n'ont pas cherché à établir la vérité mais à corroborer des accusations lancées contre la Russie
"Nous sommes très mécontents parce que c'est depuis le début une affaire politique visant à trouver un moyen d'accuser la Russie", a déclaré le chef du gouvernement malaisien à des journalistes.
"Avant même d'étudier les faits, ils accusaient la Russie. Et maintenant ils disent qu'ils ont des preuves. C'est très difficile pour nous de l'accepter."
Mahathir Mohamad a ajouté qu'il ne pensait pas que des Russes soient impliqués et jugé que les accusations portées contre eux reposaient sur des "on-dit". "Je souhaite qu'on établisse la vérité", a-t-il ajouté.