NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en légère hausse mercredi, les investisseurs se montrant soulagés par la publication dans la journée d'une déposition de James Comey, l'ancien directeur du FBI brutalement limogé il y a un mois par Donald Trump qui, à leurs yeux, n'apporte rien de nouveau au dossier d'une éventuelle ingérence russe dans les élections américaines.
L'indice Dow Jones a gagné 0,18%, soit 37,46 points, à 21.173,69. Le S&P-500, plus large, a pris 3,81 points, soit 0,16%, à 2.433,14. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 22,32 points (+0,36%) à 6.297,38.
Malgré une légère poussée en fin de séance, après la mise en ligne des propos de James Comey, la prudence a prévalu en raison d'une série de grands rendez-vous prévus jeudi.
Les Britanniques se rendront en effet ce jour-là aux urnes pour des élections législatives anticipées, dont les premiers résultats ne seront pas connus avant tard dans la soirée.
A 11h45 GMT, la Banque centrale européenne (BCE) rendra son verdict de politique monétaire puis démarrera le témoignage de James Comey devant le Congrès américain.
Ce dernier doit plus précisément être entendu devant la commission du Renseignement du Sénat sur le rôle joué par la Russie lors de la campagne électorale de l'an dernier aux Etats-Unis et sur d'éventuelles pressions qu'aurait exercées le président américain sur l'enquête du FBI.
Dans sa déposition écrite, mise en ligne sur le site de la commission, James Comey affirme notamment que le président américain lui a demandé de faire machine arrière dans une enquête sur l'éphémère conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, Michael Flynn.
L'ex-patron du FBI, limogé alors qu'il supervisait une enquête sur une éventuelle ingérence russe dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis, écrit aussi que Donald Trump lui a demandé de dissiper de faire preuve de loyauté et de "dissiper le nuage" créé par l'enquête russe.
COCA-COLA, PLUS FORTE BAISSE DU DOW JONES
"Je ne vois rien là-dedans qui pourrait mener à une procédure de destitution (de Donald Trump). Nous n'apprenons rien de nouveau. Les acteurs de marché ne pensent pas qu'il y ait quelque choses de plus grave que ce que nous savons déjà. Il n'y a rien de criminel", a estimé Gene Tannuzzo, gérant de portefeuille chez Columbia Threadneedle.
Les investisseurs redoutaient de voir toute révélation compromettante de James Comey distraire Donald Trump de ses promesses qui ont porté Wall Street vers de nouveaux sommets, à savoir dérégulation de pans entiers de l'économie, baisses des impôts et grands travaux d'infrastructure.
Le compartiment financier, qui s'était envolé dans les semaines qui ont suivi la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle du 8 novembre, a tiré la cote vers le haut avec un gain de 0,97%.
Peter Costa, président de la société de courtage Empire Executions, a jugé que le déposition de James Comey n'était "pas aussi dévastatrice qu'elle aurait pu l'être", ajoutant cependant que la réaction de Wall Street aux déclarations de l'ex-patron du FBI, publiées peu avant la clôture, fut somme toute limitée.
Le secteur énergétique a fortement limité les gains du marché actions américain, chutant de 1,48% dans la foulée du plongeon de près de 5% des cours du brut léger américain (WTI).
Ce recul de l'or noir a notamment été le fait de l'annonce d'une hausse inattendue des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis, ce qui est venu alimenter les inquiétudes de ceux qui pensent que l'accord mondial de réduction de la production n'a finalement qu'un effet limité.
Le pétrole a peut-être également souffert d'un léger renchérissement du dollar face à un panier de devises internationales. Les actifs refuge, tels les emprunts du Trésor et l'or, ont accusé une légère baisse, autre symptôme d'un certain soulagement des acteurs de marché.
Du côté des valeurs individuelles, l'action Coca-Cola a cédé 1,02%, à 45,51 dollars, sous le coup d'un abaissement de recommandation de BMO Capital.
A l'autre bout du spectre, le titre Nike a avancé de 1,43% à 53,23 dollars et l'action UnitedHealth Group de 1,32% à 183,21 dollars, cette dernière progression s'expliquant notamment par la décision du conseil de surveillance de l'assureur-maladie d'augmenter de 20% le dividende trimestriel.
Le nombre total d'actions échangées a atteint 6,60 milliards ce jeudi, un niveau à peu près équivalent à la moyenne enregistrée au cours des 20 dernières séances.
L'indice Dow Jones a gagné 0,18%, soit 37,46 points, à 21.173,69. Le S&P-500, plus large, a pris 3,81 points, soit 0,16%, à 2.433,14. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 22,32 points (+0,36%) à 6.297,38.
Malgré une légère poussée en fin de séance, après la mise en ligne des propos de James Comey, la prudence a prévalu en raison d'une série de grands rendez-vous prévus jeudi.
Les Britanniques se rendront en effet ce jour-là aux urnes pour des élections législatives anticipées, dont les premiers résultats ne seront pas connus avant tard dans la soirée.
A 11h45 GMT, la Banque centrale européenne (BCE) rendra son verdict de politique monétaire puis démarrera le témoignage de James Comey devant le Congrès américain.
Ce dernier doit plus précisément être entendu devant la commission du Renseignement du Sénat sur le rôle joué par la Russie lors de la campagne électorale de l'an dernier aux Etats-Unis et sur d'éventuelles pressions qu'aurait exercées le président américain sur l'enquête du FBI.
Dans sa déposition écrite, mise en ligne sur le site de la commission, James Comey affirme notamment que le président américain lui a demandé de faire machine arrière dans une enquête sur l'éphémère conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, Michael Flynn.
L'ex-patron du FBI, limogé alors qu'il supervisait une enquête sur une éventuelle ingérence russe dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis, écrit aussi que Donald Trump lui a demandé de dissiper de faire preuve de loyauté et de "dissiper le nuage" créé par l'enquête russe.
COCA-COLA, PLUS FORTE BAISSE DU DOW JONES
"Je ne vois rien là-dedans qui pourrait mener à une procédure de destitution (de Donald Trump). Nous n'apprenons rien de nouveau. Les acteurs de marché ne pensent pas qu'il y ait quelque choses de plus grave que ce que nous savons déjà. Il n'y a rien de criminel", a estimé Gene Tannuzzo, gérant de portefeuille chez Columbia Threadneedle.
Les investisseurs redoutaient de voir toute révélation compromettante de James Comey distraire Donald Trump de ses promesses qui ont porté Wall Street vers de nouveaux sommets, à savoir dérégulation de pans entiers de l'économie, baisses des impôts et grands travaux d'infrastructure.
Le compartiment financier, qui s'était envolé dans les semaines qui ont suivi la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle du 8 novembre, a tiré la cote vers le haut avec un gain de 0,97%.
Peter Costa, président de la société de courtage Empire Executions, a jugé que le déposition de James Comey n'était "pas aussi dévastatrice qu'elle aurait pu l'être", ajoutant cependant que la réaction de Wall Street aux déclarations de l'ex-patron du FBI, publiées peu avant la clôture, fut somme toute limitée.
Le secteur énergétique a fortement limité les gains du marché actions américain, chutant de 1,48% dans la foulée du plongeon de près de 5% des cours du brut léger américain (WTI).
Ce recul de l'or noir a notamment été le fait de l'annonce d'une hausse inattendue des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis, ce qui est venu alimenter les inquiétudes de ceux qui pensent que l'accord mondial de réduction de la production n'a finalement qu'un effet limité.
Le pétrole a peut-être également souffert d'un léger renchérissement du dollar face à un panier de devises internationales. Les actifs refuge, tels les emprunts du Trésor et l'or, ont accusé une légère baisse, autre symptôme d'un certain soulagement des acteurs de marché.
Du côté des valeurs individuelles, l'action Coca-Cola a cédé 1,02%, à 45,51 dollars, sous le coup d'un abaissement de recommandation de BMO Capital.
A l'autre bout du spectre, le titre Nike a avancé de 1,43% à 53,23 dollars et l'action UnitedHealth Group de 1,32% à 183,21 dollars, cette dernière progression s'expliquant notamment par la décision du conseil de surveillance de l'assureur-maladie d'augmenter de 20% le dividende trimestriel.
Le nombre total d'actions échangées a atteint 6,60 milliards ce jeudi, un niveau à peu près équivalent à la moyenne enregistrée au cours des 20 dernières séances.