Près d'un quart des bâtiments dans le sud du Liban ont été endommagés ou détruits en raison de l'intensification des attaques israéliennes, selon une analyse du Washington Post basée sur des données satellitaires.
L'analyse effectuée par le journal, en collaboration avec le City University of New York Graduate Center et l'Oregon State University, a utilisé des images du satellite Sentinel-1 et des vidéos vérifiées provenant des médias sociaux pour examiner l'impact de ces attaques.
Les résultats ont révélé une destruction massive des habitations et des infrastructures dues aux frappes aériennes en cours et à l'intensification des attaques au sol.
L'analyse a montré que près de 25 % des structures dans 25 communes proches de la frontière israélienne ont été endommagées, et que des démolitions contrôlées ont détruit au moins neuf sites religieux.
Dans les villages frontaliers d'Ayta ash-Shab et de Kfar Kila, près de la moitié des bâtiments ont été gravement endommagés et au moins 5 868 bâtiments ont été touchés par les attaques israéliennes.
Bien qu'Israël poursuive ses attaques contre le Liban depuis octobre de l'année dernière, 80 % des dommages ont été causés depuis qu'Israël a lancé son offensive au sol le 1er octobre du mois dernier. [AA]
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