Lisbonne - Les plus hautes dignités politiques portugaises ont fustigé samedi l'organisation cette semaine à l'occasion du Web Summit, sorte de "Davos des geeks", d'un dîner festif réservé à certains participants dans le Panthéon national, situé dans le centre de Lisbonne.
"L'utilisation du Panthéon national pour des événements festifs est absolument indigne du respect de la mémoire de ceux que nous honorons dans ce lieu", a déclaré le Premier ministre Antonio Costa dans un communiqué du gouvernement.
Le chef de l'exécutif socialiste a ajouté que malgré un décret voté par un précédent gouvernement autorisant l'organisation de festivités dans cet édifice baroque, il était "offensant d'utiliser de cette manière un monument national avec les caractéristiques et les particularités du Panthéon".
M. Costa a assuré que ce texte serait abrogé afin que des situations similaires ne se reproduisent pas car elles "violent l'histoire, la mémoire collective et les symboles nationaux".
Pour sa part, le Président de la République portugaise Marcelo Rebelo de Sousa a jugé dans la soirée "pleine de bon sens" la décision du gouvernement de réformer le décret à l'origine du différend.
"L'image que j'ai du Panthéon ce n'est pas l'image d'un endroit adéquat pour un dîner, même s'il s'agissait du dîner le plus important de l'Etat", a-t-il indiqué.
Sur son compte Twitter Paddy Cosgrave, le fondateur du Web Summit, a présenté dans la foulée, au nom de toute la conférence sur les technologies, ses excuses au Portugal qu'il "aime comme une seconde maison".
"Je suis Irlandais. Culturellement nous avons une approche différente de la mort, nous la célébrons", a-t-il écrit, ajoutant qu'il ne "chercherait jamais à offenser les grands héros du passé du Portugal".
Ancienne église, le Panthéon national est la dernière demeure, entre autres grandes personnalités portugaises, de la chanteuse de fado Amalia Rodrigues et du footballeur Eusébio.
"L'utilisation du Panthéon national pour des événements festifs est absolument indigne du respect de la mémoire de ceux que nous honorons dans ce lieu", a déclaré le Premier ministre Antonio Costa dans un communiqué du gouvernement.
Le chef de l'exécutif socialiste a ajouté que malgré un décret voté par un précédent gouvernement autorisant l'organisation de festivités dans cet édifice baroque, il était "offensant d'utiliser de cette manière un monument national avec les caractéristiques et les particularités du Panthéon".
M. Costa a assuré que ce texte serait abrogé afin que des situations similaires ne se reproduisent pas car elles "violent l'histoire, la mémoire collective et les symboles nationaux".
Pour sa part, le Président de la République portugaise Marcelo Rebelo de Sousa a jugé dans la soirée "pleine de bon sens" la décision du gouvernement de réformer le décret à l'origine du différend.
"L'image que j'ai du Panthéon ce n'est pas l'image d'un endroit adéquat pour un dîner, même s'il s'agissait du dîner le plus important de l'Etat", a-t-il indiqué.
Sur son compte Twitter Paddy Cosgrave, le fondateur du Web Summit, a présenté dans la foulée, au nom de toute la conférence sur les technologies, ses excuses au Portugal qu'il "aime comme une seconde maison".
"Je suis Irlandais. Culturellement nous avons une approche différente de la mort, nous la célébrons", a-t-il écrit, ajoutant qu'il ne "chercherait jamais à offenser les grands héros du passé du Portugal".
Ancienne église, le Panthéon national est la dernière demeure, entre autres grandes personnalités portugaises, de la chanteuse de fado Amalia Rodrigues et du footballeur Eusébio.