




Saddam, le fils du Maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a pour mission de parachever et de consolider les relations sur le plan militaire entre Benghazi et Ankara avec, à la clé, un juteux contrat portant sur 30 programmes de formation sur les cinq prochaines années, dans différents domaines de la défense, et l’achat d’équipements.
Dans la liste du cadet des sept enfants du maréchal, une commande de drones, qui s’accompagne d’une formation des forces militaires de l’ALN à leur maniement.
Les Turcs ont également été consultés sur leur capacité à répondre à des besoins des troupes terrestres de l’Est libyen en matière d’infrastructure militaire. Une démarche qui ferait écho à la formation conjointe convenue entre les forces navales libyennes et turques le long de la côte est libyenne.
À la faveur de cette visite, Saddam Haftar et ses interlocuteurs au sein de l’armée turque et du milieu de la défense en général ont évoqué l’organisation de manœuvres conjointes, ainsi que l’intervention d’experts chargés de former 1 500 membres des forces de Benghazi dans les domaines tels que la défense, l’entretien, le déminage et le soutien technique. Une action qui, plus globalement, vise à l’unification de l’institution militaire libyenne avec une coordination conjointe entre les régions orientale et occidentale. [Jeune Afrique]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |